Il ne se passe plus une seule journée sans qu’un accident de la circulation ne soit enregistré occasionnant au passage, des pertes en vies humaines ainsi que d’importants dégâts matériels. Face à cette recrudescence d’accidents de la route, le gouvernement, via le ministre des Transports Ulrich Mamfoumbi Mamfoumbi, a tapé du poing sur la table. Une série de sanctions prévue par la loi entrera désormais en vigueur pour mettre un terme à la conduite dangereuse.
Par Sylvain Obame
Les routes gabonaises sont devenues, depuis un bon moment, le théâtre d’accidents de circulation mortels. Il ne se passe plus une seule journée sans qu’un accident ne soit enregistré occasionnant au passage des pertes en vies humaines, ainsi que d’importants dégâts matériels.
Face à cette recrudescence d’accidents routiers qui endeuillent chaque jour des familles gabonaises et surtout à l’approche des grandes vacances scolaires, le gouvernement, via le ministre des Transports Ulrich Mamfoumbi Mamfoumbi a tapé du poing sur la table.
Dans un communiqué solennel daté du 22 mai 2025, le ministre d’État chargé des Transports, de la Marine marchande et de la Logistique, Ulrich Mamfoumbi Mamfoumbi, a annoncé que « L’heure n’est plus à la compassion. Elle doit maintenant passer à l’action, à la rigueur et à la responsabilité. Quiconque s’obstine à défier les lois de la République, en mettant des vies en danger, devra en répondre pleinement».
Ainsi, face à ce qu’il qualifie d’« incivisme pur et simple » le patron du Transport à tout d’abord annoncé que les infractions sont désormais érigées en délits et que les sanctions iront d’un à deux mois d’emprisonnement et/ou 25 000 FCFA à 50 000 francs CFA d’amendes pour les faits les moins graves, jusqu’à cinq à douze mois de prison et/ou 200.00 FCFA à 300 000 CFA d’amendes pour les faits les plus graves.
Ensuite, le ministre d’État, dans sa note a annoncé que le non-respect du code de la route (franchissement d’une ligne continue, croisement à gauche, dépassement dangereux, refus de priorité ou stationnement dangereux) pourra entraîner la suspension immédiate du permis de conduire,
Enfin, Ulrich Mamfoumbi Mamfoumbi a annoncé une série de mesures fortes pour traquer les chauffards, «Des patrouilles seront renforcées, des contrôles multipliés, des sanctions appliquées sans failles. Quiconque s’obstine à défier les lois de la République, en mettant des vies en danger, devra en répondre pleinement.» a-t-il annoncé. De plus, les véhicules défectueux ou en surcharges seront retirés de la circulation sans préavis, sans excuses, sans passe-droits.
C’est par un ton grave et martial que le ministre d’État, Ulrich Manfoumbi Manfoumbi a mis chaque conducteur devant ses responsabilités. Il est temps d’en finir avec la culture de l’indifférence. Il est temps que chaque conducteur comprenne que la route n’est pas un champ de course, mais un espace de vie, où doit régner une certaine discipline.» a-t-il indiqué. « Assez de morts ! Assez de blessés ! Le changement commence maintenant.» a-t-il conclu.
