Les téléspectateurs des chaînes de télévision gabonaise ont été saisis d’effroi, lors du 20 heures, lorsqu’un document sur les conditions de mise en sachet d’eau a été découvert par les agents de l’AGASA. Des individus en quête d’argent ne tiennent guère compte de la santé de la population. Tout ceci au bénéfice de leurs chiffres d’affaires qu’ils veulent croissants en vendant de l’eau en sachet.
Par LMA
A l’instar des galettes, les sociétés chargées de la mise en sachet de l’eau le font dans des conditions hygiéniques déplorables. Les inspecteurs, lors d’une descente sur le terrain ont relevé des non-conformités majeures mettant en danger la santé des consommateurs.
Le comble, c’est que, ce n’est pas la première fois que la commercialisation de l’eau en sachet est sujette à polémique, notamment en raison de la qualité de l’eau et du non-respect des règles d’hygiène. Le cas patent de Lambaréné, où 1,2 tonne de sachets d’eau non conformes a été détruite une fois de plus par l’Agasa, l’illustre bien. Au vu des conditions, cela a provoqué un tollé : des sachets d’eau fabriqués dans des conditions très insalubres. L’Agence gabonaise de sécurité alimentaire avait alors procédé à la destruction et à la saisie, afin de protéger les consommateurs.
Des entreprises, parfois aux mains de frères africains venus d’ailleurs, produisent cette eau dans des conditions inadéquates. Il faut que cela cesse. Les consommateurs ne sont pas des moutons. Ces fabricants doivent tenir compte de la vie de leurs clients.