Après une trêve qui a duré tout le temps du processus électoral ayant conduit à la brillante élection de Brice Clotaire Oligui Nguema à la tête du pays, le 12 avril dernier, l’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale (UDIS) est revenue à la charge pour réclamer le retour d’Hervé Patrick Opiangah, le leader de cette formation.
Par S.N
Au cours de sa déclaration de presse, le parti d’Hervé Patrick Opiangah, en républicain, a tout d’abord félicité Brice Clotaire Oligui Nguema pour sa brillante victoire le 12 avril dernier. « L’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale (Udis), notre Parti, en conformité avec son idéal démocratique et républicain, s’incline devant le choix démocratique des gabonais et vous félicite pour votre élection comme premier Président de la Ve République, tout en vous souhaitant courage et plein succès dans vos fonctions » a-t-on pu lire.
Félicitant le chef de l’État, à l’instar d’autres forces vives de la Nation, l’Udis a tout de même exhorté désespérément à ce dernier à faire dire le droit dans l’affaire que cette formation politique a qualifié de « politico-judiciaire » que l’Udis juge « montée de toutes pièces ». « Excellence, Monsieur le Président de la République, nous vous le demandons avec respect, veillez à faire dire le droit et rien que le droit dans l’affaire Hervé Patrick Opiangah».
S’appuyant sur le discours solennel du chef de l’État, lors de sa cérémonie d’investiture le 3 mai dernier, en présence de plusieurs chefs d’État et autres invités de marque, l’Udis y voit une lueur d’espoir concernant la réhabilitation de son leader en exil forcé depuis plusieurs mois. « Chez l’ensemble des Citoyennes et des Citoyens militants de l’Udis, la force et la gravité de ces mots ont suscité l’espoir et l’assurance que la sagesse des anciens prévaudra dans le règlement du cas de votre frère et compatriote Hervé Patrick Opiangah, en exil forcé depuis 6 mois ».
Pour l’Udis, le silence de leur leader durant toute la période de la campagne électorale avait pour but de mettre en avant son sens républicain. Il s’agissait, selon l’Udis, d’une trêve de sagesse pour préserver la sérénité lors de ce rendez-vous crucial pour le pays.
