En recevant les responsables des partis politiques hier au palais présidentiel, le nouveau président de la République compte troquer le vice contre la vertu dans un milieu qui avait perdu toutes considérations.
Désormais, les petits ‘’politiciens’’ qui avaient déjà pris en otage tout l’écosystème, vont devoir démontrer de quoi ils sont capables sur le terrain. Ils doivent désormais démontrer que leurs partis politiques ne sont pas des outils de chantage envers les gouvernants, mais de véritables cadres de propositions qui peuvent aider le pays à se développer.
Ces responsables de partis vont devoir montrer pattes blanches s’ils veulent continuer à évoluer dans ce domaine. Pour ce faire, ils doivent montrer que leurs partis ont des sièges. Mieux, lors des prochaines élections couplées : législatives et locales, chaque parti doit sortir de cette bataille avec une moisson d’au moins : 5 députés ou 30 conseillers locaux élus. Sinon, le parti va disparaitre.
Connaissant le fonctionnement des dizaines de ces partis, il est clair qu’au lendemain des élections de septembre et octobre prochains, plusieurs partis vont vider le plancher.
Et pour ceux qui veulent se constituer. C’est simple, mais pas une sinécure, car il faut 18000 adhérents minimum. Pas moins. Voilà au moins qui va permettre d’assainir le milieu et de permettre à la jeune génération de miser sur la formation, d’avoir un métier. Et non de penser à entrer dans une affaire qui ruine le pays depuis la conférence nationale de 1990.