Les choses se sont précipitées ce lundi 5 mai, dans un premier temps, avec la nomination des deux vice-présidents de la République et du gouvernement et, dans un second temps, la composition du nouveau gouvernement. Sur ce dernier point, plusieurs anciens visages ont disparu de ce gouvernement, quand d’autres ont fait leur apparition. Voici quelques exemples.
Par LMA
Henri-Claude Oyima est promu directement au poste stratégique de ministre d’Etat, ministre de l’Economie, des Finances, de la Dette et des Participations, chargé de la Vie chère. Un choix salué par de nombreux observateurs comme celui d’un homme d’expérience, à la stature incontestée. Patron emblématique du groupe BGFIBank pendant plus de trois décennies, Henri-Claude Oyima est reconnu comme l’un des architectes du secteur bancaire gabonais et de son rayonnement régional. Sa nomination à la tête de ce ministère-clé incarne l’idée d’une compétence placée au service de la refondation économique du Gabon. Il devient ainsi la deuxième personne du gouvernement sur le plan protocolaire.
Carmelia Ntoutoume Leclercq, non seulement, elle conserve son poste de Ministre d’Etat, ministre de l’Education nationale, mais elle devra composer aussi avec le portefeuille de l’Instruction civique et de la Formation professionnelle.
Une autre figure bien connue de la transition est le Colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi. Ce dernier intègre directement le prestigieux poste de Ministre d’Etat, ministre des Transports, de la Marine marchande et de la Logistique. Une promotion bien méritée au regard du travail abattu au cours de la transition.
Un ‘’bleu des bleus’’, François Ndong Obiang fait une entrée fracassante dans le 1er gouvernement de la Ve république au poste de ministre de la Réforme et des Relations avec les institutions.
Paul Marie Gondjout est passé de la Justice, Garde des Sceaux à la Communication. Il remplace Laurence Ndong, dont la gestion de la dernière subvention à la presse aurait peut-être pesé à son éviction à ce poste. Cette dernière rebondit tout de même au ministère de la Mer, de la Pêche et de l’Economie bleue et est Porte-parole du gouvernement. Cependant que Davin Akouré occupe désormais la fonction de Ministre de la Justice, Gardes des Sceaux.
Brigite Onkanowa garde toujours le ministère de la Défense nationale, ainsi que Ludovic Menie qui garde le ministère du Logement, de l’Habitat, de l’Urbanisme et du Cadastre. Ce qui est aussi le cas de Harmann Immongault à l’Intérieur. Un choix judicieux après avoir organisé brillamment le référendum et l’élection présidentielle de 2025.
Philippe Tonangoye aura la lourde mission de s’occuper de l’Eau et de l’Energie. Alors que Sosthène Nguema Nguema s’occupera désormais du Pétrole, il remplace à ce poste un vieux baroudeur, Marcel Abéké.
Edgard Moukoumbi remplace l’étoiler, Flavien Nzengui Nzoundou, aux Travaux publics.
La candidate malheureuse à la dernière élection présidentielle, Chaning Zenaba au poste de Ministre du Commerce et de l’entreprenariat.
C’est un gouvernement de combat qui comptent 31 membres dont 3 ministres d’Etat et 10 femmes. Un effectif jugé approprié pour mener à bien le combat contre les maux qui minent le bien-être des Gabonais.