C’est à la faveur d’une interview exclusive accordée par visioconférence à nos confrères de Gabon média Time et de Dépêche 241 que les avocats d’Hervé Patrick Opiangah, Maîtres Marc et Julien Bensimhon du Cabinet Bensimhon et Associés ont décrit l’état de santé chancelant de leur client et qu’ils sont revenus sur les raisons qui ont emmené HPO à saisir la Commission de la cour africaine des droits de l’homme.
Par S.O
Les avocats d’Hervé Patrick Opiangah, Maîtres Marc et Julien Bensimhon du Cabinet Bensimhon et Associés ont récemment accordé une interview exclusive par visioconférence à nos confrères de Gabon média Time et de Dépêche 241.
En exil forcé depuis novembre 2024, loin de sa famille, de ses proches, assistant impuissamment à la déliquescence de ses investissements depuis la fermeture injustifiée de ses entreprises, la santé d’Hervé Patrick Opiangah a considérablement été affectée. « Il se porte mal, il a des problèmes de santé, il est en exil forcé et reste cependant combatif » indique l’un de ses avocats.
Constatant que malgré tous les moyens légaux utilisés pour lui permettre d’être réhabilité, la justice gabonaise est restée muette, Hervé Patrick Opiangah a donc « demandé de saisir la Commission de la Cour africaine des droits de l’homme parce qu’il se rend bien compte que malheureusement en ce moment, la justice du Gabon n’est pas capable de prendre position dans cette affaire », indique Maître Julien Bensimhon.
« Dans l’affaire d’Hervé Patrick Opiangah, la justice gabonaise est au défi de sa propre crédibilité » ajoute t-il.
Lors de l’interview, les avocats de Hervé Patrick Opiangah n’ont pas manqué de souligner que l’homme d’affaires de Mounana est l’un des principaux employeurs au Gabon avec 6 500 employés, son exil forcé et la fermeture injustifiée de sa Holding depuis novembre 2024 est un véritable génocide pour toutes ses familles désormais sans emplois.
