Le 1ᵉʳ juillet 2024, le Gabon concrétisait sa vision d’autonomie pétrolière en prenant officiellement les commandes d’Assala Energy pour un montant de 648 milliards de francs CFA, un coup de maître salué par l’opinion publique. Il s’avère cependant que ce rachat pourtant félicité soit bien moins rentable. Entre puits secs et travaux d’exploration en arrêt, la joie et la fierté des Gabonais seraient-elles de courte durée ?
Par S.O
Au soir du 30 août 2023, les hommes en treillis avaient pris l’engagement de restaurer la dignité des Gabonais, ce qui passait également par la réappropriation des ressources naturelles et énergétiques du pays.
Ainsi, le 1ᵉʳ juillet 2024, le Gabon concrétisait sa vision d’autonomie pétrolière en prenant officiellement les commandes d’Assala Energy pour un montant de 648 milliards de francs CFA. Un coup de maître salué par l’opinion publique qui voyait en cette opération l’ambition des autorités gabonaises de restaurer la dignité et la fierté des Gabonais. Mais la joie et la fierté des Gabonais au sortir de ce rachat seraient-elles de courte durée ?
Aveuglé par la reconquête de sa souveraineté pétrolière, l’Etat gabonais aurait-il fait une mauvaise affaire ?Des question qui taraudent plusieurs esprits, après qu’un récent article d’Africa Intelligence a exposé les défis auxquels fait face actuellement Assala Energy Gabon dans son exploration pétrolière ( baisse attendue de sa production en 2025 estimée à 4,9%, les nouveaux forages ont été infructueux, Rabunga-A, Rossignol-A et Totou-NE se sont révélés sec et les travaux sur Totou-E ont été abandonnés).
Et pourtant présenté par les autorités gabonaises en tête desquels Brice Clotaire Oligui Nguema comme un véritable coup de maître pour l’économie du pays, le rachat d’Assala Energy serait-il un gros flop, comme le redoutaient certains analystes et experts opposés à cette transaction ?
