Le 14 mars dernier a marqué la fin des Assises nationales de l’Emploi à Akanda. Un évènement qui a réuni plusieurs acteurs du secteur public et privé durant quatre jours, pour réfléchir ensemble sur les moyens susceptibles de résorber le chômage des jeunes gabonais. L’épilogue de cette grande messe a été marqué par l’élaboration d’un document de recommandations remis officiellement au premier ministre, Raymond Ndong Sima.
Par Sylvain Obame
Le 14 mars dernier au stade de l’amitié ont pris fin les Assises nationales sur l’emploi. Cette grande messe de 4 jours a vu la participation de plusieurs acteurs du secteur public et privé et des demandeurs d’emplois qui, ensemble, ont tablé sur la question de l’employabilité, notamment.
Au cours des travaux qui se sont déroulés en ateliers, il en ressort que les difficultés qui entravent l’accès à l’emploi sont diverses et variées, notamment l’inadéquation entre la formation et les besoins du marché de l’emploi, la précarité des contrats et la difficulté d’insertion des jeunes diplômés. Toutefois, le premier ministre, Raymond Ndong Sima, a dit que « Le chômage n’est pas une fatalité. Il nous faut agir avec pragmatisme pour bâtir un cadre plus inclusif et plus attractif ». «Nous devons repenser notre modèle économique en plaçant l’humain et les compétences au cœur du développement» a-t-il rajouté.
Au sortir de ces Assises, pour répondre au problème de l’employabilité des jeunes, des pistes de réflexion ont été mises en avant, notamment le renforcement de la formation professionnelle, la promotion de l’entrepreneuriat et la création d’un cadre incitatif pour les entreprises.
Très présent à ces Assises car les principaux concernés, les demandeurs d’emplois n’ont pas manqué de s’exprimer au soir de ces Assises nationales sur l’emploi, auxquelles ils portent tous leurs espoirs. « Il ne s’agit pas d’un simple rapport, mais d’un véritable engagement à transformer notre approche de l’emploi ». Il est temps de passer des discours aux actes. Nous avons besoin de résultats visibles» rajoute un autre demandeur d’emploi.
Face à l’urgence de la question et de l’espoir suscité par ces Assises, le premier ministre Raymond Ndong Sima, a affirmé qu’ « il est urgent, il y a urgence à agir pour que les jeunes aient confiance en nous, les pouvoirs publics et nos partenaires du secteur marchand, qu’ils aient confiance en eux-mêmes et en leurs capacités, qu’ils aient confiance en leur avenir».
Les demandeurs d’emploi fondent désormais leurs espoirs sur la mise en œuvre des résolutions prises au stade de l’amitié.