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Présidentielle 2025 : absence de quittances de la CDC, actes de naissance légalisés, demi-cartes photos, limite d’âge, les motifs du rejet de 19 candidatures

Le 9 mars 2025, à la faveur d’une conférence de presse, le ministre de l’Intérieur, Hermann Immongault après une étude minutieuse des 23 dossiers de candidature soumis à leur appréciation, la  Commission nationale d’organisation et de coordination des élections et du référendum (CNOCER) a rendu son verdict.  Des 23 dossiers déposés au ministère de l’Intérieur, seuls 4 ont été retenus, les 19 autres dossiers souffrant de manquements ont été rejetés. Et voici les motifs de leur rejet.

Par Sylvain Obame

Le 8 mars dernier, marquait la clôture des dépôts des dossiers relatifs à l’élection présidentielle du 12 avril prochain. Après une étude minutieuse des 23 dossiers de candidature qui ont été déposés auprès de la CNOCER, cette dernière a rendu son verdict le dimanche 9 mars, par la voix de son président Hermann Immongaul au cours d’une conférence de presse.

Des 23 dossiers déposés, 4 ont été retenus en conformité aux dispositions de la Charte de la Transition, de de la Constitution nouvellement adoptée et du nouveau Code électoral. Mais qu’en est-il des 19 dossiers rejetés ? Pour quels motifs ces dossiers ont-ils été rejetés ?

Selon le document rendu public par le ministère de l’Intérieur, les raisons sont diverses et variées, selon chaque dossier. Pour le cas de Jean Rémy Yama par exemple, on note l’absence d’acte de naissance, du jugement supplétif ou du certificat de nationalité du père ou de la mère du candidat (article 43 de la Constitution et articles 170 du Code électoral),

En ce qui concerne le dossier de Maganga Moussavou Pierre Claver, ce dernier a tout bonnement été rejeté pour cause limite d’âge (article 43 de la Constitution) et pour absence de quittance de  dépôt CDC (articles 86 et 88 du Code électoral).

Dossier également rejeté, celui d’Ongoundou Loundah Michel, après une opposition du parti Réagir à sa candidature (article 87 du Code électoral).

Pour ne citer que ces trois exemples qui témoignent d’une véritable impréparation pour certains candidats, au regard des raisons pour lesquelles leurs dossiers ont été rejetés, parfois pour absence d’un simple acte de naissance ou de demi-carte photo. Cela montre à suffisance la légèreté avec laquelle certains candidats ont composé leurs dossiers pour briguer la magistrature suprême.

Une situation qui a causé du tort à des milliers des Gabonais qui avaient jeté leur dévolu sur ces personnalités, à l’exemple de Jean Rémy Yama. Leader syndical, aujourd’hui président d’une formation politique, samedi dernier, il a été adoubé par des leaders politiques et de la société civile pour être le candidat consensuel de l’opposition. Avec le rejet de sa candidature, que de colère et de désespoir. Et pour un homme de sa trempe, universitaire de surcroît, les raisons du rejet de sa candidature démontrent un manque de  sérieux doublé d’une impréparation.

 

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