C’est dans les locaux du ministère de la Culture et des Arts qu’a eu lieu l’ouverture le 7 février dernier d’un atelier national porté sur l’identification des artistes, des acteurs et des infrastructures culturelles au Gabon. C’est en présence de la ministre de la Culture et des Arts, Armande Longo épouse Moulengui, accompagnée de plusieurs acteurs du secteur culturel et artistique que les prémices vers l’établissement d’un registre national des acteurs culturels ont pris forme.
Par S.N
Le 7 février dernier, la ministre de la Culture et des Arts, Armande Longo épouse Moulengui a lancé l’atelier national porté sur l’identification des artistes, des acteurs et des infrastructures culturelles au Gabon. Soutenu par l’Unesco et l’Union européenne, cet atelier a été mis en musique par la direction générale des Arts et des Industries culturelles (DGAIC).
Lors de son discours d’ouverture, Armande Longo épouse Moulengui en présence du Dr Thierry Nzamba Nzamba, représentant de l’UNESCO au Gabon a exhorté les participants à faire preuve de rigueur durant la séance de travail qui a duré 24 heures. «Il vous est donc demandé de la rigueur et du professionnalisme pour mettre en place une méthodologie
de travail robuste et un cadrage technique efficient en vue d’une collecte efficace des données sur le terrain pour permettre au gouvernement de disposer des données fiables sur les artistes, les infrastructures et acteurs culturels sur l’ensemble du territoire national» a-t-elle déclaré.
Lors de cette séance de travail, les échanges ont essentiellement porté sur l’élaboration et la validation d’un formulaire qui servira lors de l’enrôlement des acteurs et entrepreneurs culturels, prévue pour avril 2025.
A terme, un registre officiel des acteurs artistiques et culturels sera élaboré, il permettra un meilleur suivi des carrières des artistes et de leur contribution au secteur culturel national. « Nous devons avoir une base de données bien renseignée pour ensuite pouvoir faire un suivi. Ce registre a vraiment plusieurs objectifs. D’abord, une mission d’identification qui, par la suite, va nous servir à mieux suivre les carrières de ces artistes, qu’ils soient peintres, chanteurs, danseurs ou hommes de théâtre » a expliqué le directeur des arts et du spectacle, Franck Stéphane Dibault.
Le domaine artistique et culturel gabonais est depuis longtemps marqué par une absence d’une véritable reconnaissance. Cet atelier pose visiblement les jalons d’une meilleure structuration du secteur artistique et culturel avec en toile de fond, la reconnaissance des artistes et acteurs culturels, souvent laissés pour compte.
