Le chemin de fer gabonais est sur le point de bénéficier une cure de jouvence. Le 31 janvier dernier, l’Union européenne (UE) et l’Agence française de développement (AFD) ont débloqué une enveloppe de 135 milliards francs CFA au bénéfice de la Société d’exploitation du chemin de fer Transgabonais (Setrag), afin de la moderniser. Ensemble, les responsables de l’UE, de l’AFD, ainsi que ceux du ministère des Transports et d’autres invités spéciaux ont visité les zones instables de la voie.
Par Sylvain Obame
La transgabonaise est en passe de bénéficier d’une rénovation. Le 31 janvier dernier sur le tronçon Libreville-Ntoum-Andem, les responsables de l’UE, de l’AFD, du ministère des Transports, ainsi que d’invités spéciaux ont été sur les zones instables de la voie ferrée dans le cadre du lancement du programme de la modernisation. Pour sa modernisation, une enveloppe de 135 milliards francs CFA a été mise à disposition par l’UE et l’AFD pour soutenir ce programme.
Pour le ministre des Transports, Jonathan Ignoumba, il s’agit une «étape décisive dans le renforcement des liens entre l’UE et l’Afrique et plus particulièrement avec le Gabon».
C’est sur un linéaire de 270 km que vont s’étendre les travaux. Il s’agira essentiellement du remplacement de rails et de l’achèvement des traverses en bois par des traverses en béton. La construction de 40 km de voies de déviation, l’installation de dispositifs de sécurité (passage à niveau, clôture, passerelle et signalisation lumineuse), l’acquisition de nouvelles rames voyageuses et la rénovation des gares d’Owendo et de Franceville sont également prévues.
A terme, ce programme de modernisation de la voie ferrée permettra de densifier le fret, passant à 21 millions de tonnes par an dès 2029, contre 9 millions actuellement.
