Réunis au sein d’un collectif, les députés de la 13e législature ont tenu une conférence de presse le 17 janvier dernier. Lors de cette rencontre avec les hommes des médias, ils ont étalé les maux qui minent desormais leur quotidien depuis la fin brutale de leur mandat. Précarisés, les députés de l’ancien régime sollicitent l’aide du Président de la Transition Brice Clotaire Oligui Nguema.
Par Sylvain Obame
Le 17 janvier dernier, par la voix de Bonaventure Nzigou Manfoumbi, porte-parole du collectif des anciens députés de la 13e législature, la cohorte des députés du régime déchu ont tenu une conférence de presse comme dernier recours pour se faire entendre auprès des autorités de la Transition. Il faut dire que les nombreuses relances de ces anciens élus sont restées sans suite.
Face à cette indifférence des autorités de la Transition devant leur appel à la rescousse, le collectif s’en remet désormais à la magnanimité du président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema. « Nous, députés de la 13e législature, convaincus du sens élevé d’écoute et de dialogue de Son Excellence Monsieur le président de la transition, président de la République, chef de l’État, sollicitons auprès du père de la nation une audience collective devant nous permettre d’exposer de vive voix nos préoccupations afin que notre dignité soit recouvrée »ont-ils sollicité.
Le collectif composé d’une soixantaine d’anciens députés souhaite pour l’essentiel recouvrer l’intégralité de leurs droits d’anciens parlementaires. Parmi leurs revendications figurent, entre autres, le paiement intégral de leur retraite, car pour Bonaventure Nzigou Manfoumbi, ils perçoivent « une retraite misérable » contrairement à leurs collègues d’autres législatures qui « bénéficient des pensions de retraite très appréciables ». A côté de ça, il y a les indemnités de service rendu que les anciens députés soulignent n’avoir jamais perçu, selon eux, « pour des motifs sans fondement juridique ». Sans oublier leur couverture médicale qui a été revue à la baisse. « Notre prise en charge sur le plan de la santé devient aléatoire. En lieu et place d’une prise en charge de 100%, celle-ci est ramenée à 80%, soit un ticket modérateur de 20%» ont-ils déploré.