Prévue pour le 11 janvier prochain, l’élection du futur président de la Fédération gabonaise de basketball (FEGABAB) se prépare dans un climat de tension entre les deux figures qui se disputent la présidence. Willy Conrad Asseko, candidat à sa succession, et Stéphane Lasme, qui aspire à insuffler une nouvelle dynamique. Cependant, les deux camps dénoncent des irrégularités susceptibles de compromettre le bon déroulement des élections.
Par Sylvain Obame
Le climat est de plus en plus délétère au sein de la maison de la balle orange à l’approche des élections du futur président de la FEGABAB. Deux figures historiques du basket-ball gabonais se disputent la présidence de la Fédération pour les quatre années à venir.
Willy Conrad Asseko, candidat à sa succession, défend son projet intitulé « And one » qui repose sur trois piliers fondamentaux : former, développer et lancer. Il consiste à renforcer les infrastructures, améliorer la formation des jeunes joueurs, dynamiser le jeu via le format 3×3 et assurer un suivi médical rigoureux tout en combattant le dopage.
Stéphane Lasme, aspire lui à insuffler une nouvelle dynamique avec son projet intitulé « Go Kalwa » qui repose sur 5 axes : Le développement du basketball féminin, l’amélioration des infrastructures et des ligues, la professionnalisation du basketball, la formation des jeunes talents et des cadres, l’Intégration régionale et internationale.
Cependant, les défenseurs de ces deux projets phares, « And one » et « Go Kalwa », visant à faire évoluer le basket-ball gabonais se livrent à des querelles intestines.
Le camp d’Asseko crie à l’injustice, soulevant des inquiétudes concernant une ingérence potentielle du Ministère des Sports, de la Culture et des Arts, qui pourrait s’apparenter à du favoritisme pour faire élire Stéphane Lasme.
Le climat au sein de la FEGABAB est rythmé par des injures et des menaces entre les deux équipes qui se disputent la présidence de la Fédération.
Chacune des parties prenantes se bat pour ses intérêts. Dans ce feuilleton qui se déroule à la FEGABAB, le sort du basket-ball gabonais est en jeu.
Les deux camps devraient se concentrer sur la mise en œuvre de leurs projets respectifs plutôt que sur des querelles personnelles qui entachent l’institution de la balle orange. Le feuilleton à FEGABAB est loin d’être terminé.
