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Les effets du couvre-feu : Une population qui rit jaune, ne rit pas

Devenue ultra virale sur les réseaux sociaux, les Gabonais jeunes et moins jeunes, tous sexes confondus se montrent de manière obstentatieuse avec des têtes tondues à la hache, modèle selon des centres psychiatriques où l’art de réaliser les coupes rivalise de courbes, qu’avec les esprits déjantés de leurs pensionnaires. Des crânes aux touffes de cheveux attachés par des mains sans retenus des forces de sécurité et de défense déployés dans les rues et sur les routes du Gabon pour faire respecter dit-on, la mesure de couvre-feu, instaurée depuis plus de cinq ( 5 ) ans lors de la pandémie mondiale qui a poussé tous les dirigeants du monde à mettre sous cloche, leurs populations.

Par Jean Hilaire Biteghe

Tandis que ces mesures restrictives ne sont qu’un lointain souvenir sous d’autres cieux, au Gabon, elle reste d’actualité avec des variations d’applications au gré des humeurs des décideurs. Cela peut partir d’un relâchement momentanée de la part de ceux qui sont désignés de veiller à l’application desdites mesures à une application stricte et dure de ces mesures au point de poser des actes qui frisent l’illégalité car, mettant dans cette coercition, des tortures physiques et morales sur les citoyens qui se retrouvent maladroitement contrevenants.

©DR

Des situations d’humiliation qui contrastent avec l’approche philosophique du nouveau pouvoir de Libreville que ces forces de défense et de sécurité sont censés servir avec abnégation surtout que ce pouvoir bien que transitoire, mais est aussi restaurateur des valeurs de dignité, du respect du droit, des conventions, des traités relatifs aux droits humains, est par définition le leur en tant que » corps habillés « .

  Les victimes de ces dépassements de droits, en tout cas, pour ceux que l’on aura du mal à trouver un qualificatif sérieux de hors la loi pour une privation de liberté qui n’a ni d’exemples, ni de précédent dans le monde entier, la résignation était à son comble d’où les larges sourires voire même les éclats de rires qui sont apparus sur leurs visages sans rayonnement, des sourires et des rires jaunes qui cachaient  d’autre sentiments.

Le temps est à la consolidation de l’État de droit, c’est vrai, mais aussi à la restauration de la confiance dont la dignité et l’amour sont des ferments indissociables. La vérité absolue étant que : le peuple seul, en harmonie avec ses FSD, est la seule véritable protection du pouvoir de transition, alors, on se doit de respecter son protecteur pour être sûr d’être protégé, si besoin se faisait sentir. En bonne entendeur, salut !

 

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