Plate-forme associative proche du président de la Transition, Ossimane Grand Libreville a procédé le lundi 16 décembre au dépôt de ses propositions sur la table de la Commission nationale d’élaboration de l’avant-projet du Code électoral (CNEAPCE), que dirige la ministre Murielle Minkoue Mintsa. Laquelle, a 15 jours pour élaborer l’avant-projet du nouveau Code électoral.
Ayant pour ambition d’organiser des élections transparentes et crédibles, le Comité pour la transition et la restauration des institutions a mis en place la Commission nationale d’élaboration de l’avant-projet du Code électoral (CNEAPCE), il y a quelques semaines. Cette commission que dirige la ministre de la Réforme des Institutions, Murielle Minkoue- Mintsa a pour mission d’élaborer durant 15 jours l’avant-projet du futur Code électoral.
C’est donc profitant du communiqué 068 que la plateforme associative Ossimane Grand Libreville a procédé au dépôt de ses propositions le lundi 16 décembre.
Faut-il le rappeler, à la suite du coup de la libération, le chef de fil du CTRI s’est engagé dans la restauration des institutions, avec comme ambition, « satisfaire les aspirations du peuple souverain ». Ainsi, pour Ossimane Grand Libreville, « la révision du code électoral s’impose afin de garantir le respect des aspirations et l’expression du peuple et ainsi de redonner du crédit au processus global d’organisation des élections dans notre pays ».
Parmi les dispositions que devrait corriger et améliorer le nouveau code électoral, figurent entre autres, le découpage électoral dans le grand Libreville, les collectivités locales, la carte d’électeur, les modalités du bulletin de vote, le délai de démission à un parti politique, la liste électorale et la lutte contre l’abstention. Pour Ossimane Grand Libreville, « il est nécessaire de prendre en compte ses propositions dans l’écosystème institutionnel de la République Gabonaise », précise le document signé par Jean Jacques Kangue, président de la Commission Stratégique d’Ossimane Grand Libreville.
Pour rappel, la Commission nationale d’élaboration de l’avant-projet de Code électoral (CNEAPCE) est chapeautée par la ministre de la Réforme des institutions Murielle Minkoue-Mintsa. Elle comprend aussi bien les personnalités issues du gouvernement que du CTRI, des partis politiques et de la société civile. Un aréopage de vingt-sept (27) hommes et femmes dont la tâche, avait précisé le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, est de « réviser les textes régissant les élections, intégrant les recommandations du Dialogue national inclusif pour reformer le système électoral ».
Quant à la plateforme Ossimane, il s’agit d’une association qui a pour ambition d’accompagner le président de la transition dans le développement institutionnel et infrastructurel du pays.