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Gabon: un choix Salomonique pour le Général Oligui Nguema ?

Si l’on considère que la philosophie est avant tout un débat d’idées et que l’une des techniques pour y parvenir est de mettre en dialogue deux approches radicalement différentes ou simplement nuancées, ce qui correspond justement au débat d’idées qui est avant tout une démarche dialogique, lorsque un tel débat est restitué par un philosophe qui choisit librement de confronter les deux idées de deux philosophes, de deux penseurs, de deux politiques ou autres, par rapport à une question bien précise.

 Par Jean Hilaire Biteghe

C’est ainsi que j’ai jugé de Brio, l’approche analytique sur la question : Comment construire un pays avec ceux qui l’ont détruit ? Par Sylvain Bruno Missang Alloumba, professeur de philosophie au lycée national Léon MBA de Libreville dont la publication était postée sur les réseaux sociaux, parce que ce poste était pour moi, une réponse bien que virulente mais aussi, un modeste point de vue qui pourrait aider l’opinion à se faire une meilleure idée de ce sujet. Quand une réflexion, analyse ou simple texte titille  l’admiration du journaliste catalogué par tous comme critique, je me fais l’obligation de l’adopter et la partager sans toutefois me l’approprier.

   Nous attendons maintenant qui va opérer le dépassement.

Jean Hilaires Biteghe Obame , journaliste d’investigations, ©D.R

Comme nous le rappelle dans son post le professeur de philosophie Sylvain Bruno Missang Alloumba, le président déchu Ali Bongo, alors Président de la République gabonaise avait dit qu’il ne faisait pas du  » neuf » avec du  » vieux » (Thèse). On sait tous là où cela l’a conduit.

Le président du comité pour la transition et la restauration des institutions CTRI, Président de la république actuellement en exercice, a emprunté une démarche politique complètement opposée en disant qu’il fait du  » neuf » avec du « vieux  » (Anti-thèse), on voit les problèmes que cela commence à lui créer.

Nous attendons maintenant, à la suite de l’élection post transition, celui qui va opérer le dépassement de la transition pour nous conduire à la  » synthèse », c’est à dire au dépassement du VIEUX et du NEUF ! Jusque-là, on ne sait pas là où cela nous conduira. Ce qui est sûr, le Président déchu Ali Bongo a parlé de l’avenir en confiance, les partisans du tout récent OUI ont parlé de l’avenir en OUI. Ce qu’ils ont en commun, c’est qu’ils se soucient tous de l’avenir sans se soucier réellement et véritablement du présent qui risque d’hypothéquer l’avenir auquel ils rêvent tous ! Bref, il ne faut pas voir le jeu politique comme une opposition systématique des contraires ( destructeurs/bâtisseurs, PDG/CTRI, majorité/opposition etc ) mais toujours comme un effort difficile de parvenir à une harmonie des contraires, à un dépassement d’idées opposées dans le seul et unique but de faire évoluer, avancer le pays et son histoire.

  Un pouvoir politique se conserve en sachant faire un savant dosage.

Une Nation politiquement dynamique est une Nation qui ne nivelle pas les antagonismes politiques mais qui sait s’en servir pour faire avancer le pays. Le grand problème à l’heure actuelle au Gabon, c’est qu’une franche du peuple veut amener le Prince à tomber dans le piège de l’exclusion (de ceux qui étaient d’abord aux affaires au Gabon), ce qui peut lui être fatal pour la conservation de son pouvoir. Un pouvoir politique se conserve en sachant faire un savant dosage des forces politiques du pays dans le but de l’intérêt supérieur de la Nation : son équilibre. Fin de l’analyse du professeur de philosophie au lycée national Léon MBA de Libreville, apolitique de fait, Sylvain Bruno Missang Alloumba.

Ce que pense le journaliste que je suis !

Sans appréhension aucune, l’auteur du présent post traduit parfaitement l’attitude de l’intellectuel libre qui ne soumet pas sa science au jugement de la société. Pour moi, la connaissance qui est incolore, inodore et indolore ne devient polychrome que quand elle s’affranchit de la douloureuse mise en équation par un caste de juges de la pensée. Je comprends franchement le souci de sieur Missang Alloumba d’être froid dans son analyse qui est à la fois dictée et par la rigueur scientifique que lui impose sa matière et sa profession et aussi par quelque chose de plus subtile et difficile à résister : la parentèle. Aussi, il se met en phase avec la liberté des sciences qu’il se doit de partager avec le monde et surtout ses dirigeants. Pour l’iconoclaste que je suis, la philosophie a toujours été la somme de la science au pluriel et aussi le résultat d’aucune d’entre elles.

 Monsieur Missang Alloumba a, à sa manière gravé dans du marbre, le premier mot de la devise du Gabon,  » UNION.

Journaliste d’investigations, lauréats international, dunkerque, bull international URTI

Contact: 066 12 14 02

 

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