Pour des irrégularités et une gestion opaque, Laurence Ndong, la ministre de la communication et des médias avait pris la décision de suspendre tout le top management de la Poste SA. Plus d’un mois après cette décision, cette entité n’a toujours pas de nouveaux dirigeants.
Après la Société d’énergie et d’eau du Gabon secouée par un scandale sur son système informatique ayant causé de pertes à cette entreprise de distribution d’énergie et d’eau au Gabon, moins d’un trimestre, la Poste SA était également dans le viseur des pouvoirs publics. A la suite des révélations des irrégularités et de gestion opaque constatée, la ministre de la communication Laurence Ndong, avait pris en début du mois d’octobre de suspendre, le président directeur général de cet établissement bancaire et 10 autres cadres de la boîte.
Cette décision avec effet immédiat, faisait suite à plusieurs irrégularités dans la gestion opaque de cette entité déjà en proie à plusieurs difficultés depuis près d’une décennie. Il était également reproché à Jean Eric Raynald Ndama d’avoir procédé aux recrutements, copains et coquins, le tout avec des primes et des salaires impressionnants, causant ainsi la hausse de la masse salariale.
Au niveau des syndicalistes, le président directeur général de la Poste était entouré que des « bras cassés », alors que Jean Eric Raynald Ndama est pourtant reconnu comme rigoureux.
A quand la nomination des nouveaux dirigeants ?
Près de deux mois après cette décision, la Poste SA n’a toujours pas de commandant de bord, Selon nos informations, l’entité serait dirigée par le directeur général adjoint. A quand la nomination d’une nouvelle équipe dirigeante se demande-t-on à la Poste SA? Une question qui mérite d’être posée au regard de la situation que traverse cette entité.
Quid de l’audit ?
Si le personnel et le Syndicat maison, le Synaposte, ont salué la décision de la ministre de la Communication et des Médias, ces derniers pensent plutôt que les problèmes de la Poste SA ne datent pas de maintenant. Pour les syndicats, il aurait été souhaitable que cet audit ait eu lieu depuis 2015. Les problèmes de la Poste ne datent pas de 2023. Tout le monde aurait dû être suspendu pour nécessité d’enquête ».
Rappelons que parmi les personnes suspendues, il s’agit de Jean-Eric Raynard Ndama (Président-Directeur Général), Sylvain Jonas Moussavou (Conseiller chargé des services financiers postaux), Jean-Bernard Nkombe (Conseiller chargé du patrimoine), Christ Kilingui (Directeur des services postaux et de la logistique), Lauerick Klauss (Directeur des services financiers postaux), Eléonore Mehomamilli (Conseiller chargé de la comptabilité et des finances), Gilberte Hermine Lariot Omeny née Divassa Ngouessy (Conseiller technique), Laurence Clémentine Mbougani Ngouere (Directeur des finances et de la comptabilité), Emma Judith Ivala (Directeur de l’administration générale), Inès Nkene Ntoung (Chef comptable), Heidi Marie Hildegard Goumba Diop (Comptable) ».