Deux ans, c’est le temps que doit durer la transition conduite par les militaires depuis le 30 août 2023. A l’occasion d’une conférence de presse tenue en fin de semaine dernière, Laurence Ndong, la ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du Gouvernement de la transition, a assuré que cette transition prendra fin en août 2025 prochain, avec la tenue des élections générales.
L’un des grands rendez-vous de la transition conduite par les militaires, est la tenue du référendum, dont le peuple a largement voté pour le OUI, le 16 novembre dernier. Toute chose qui démontre bien que les militaires tiennent à leur engagement. Celui du retour de l’ordre constitutionnel en août 2025 prochain.
Ce sont les assurances données par Laurence Ndong, la ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement, lors d’une conférence de presse tenue, le vendredi 22 novembre dernier. La première du genre depuis la fin
du référendum. « Le référendum constitutionnel est une étape importante pour le processus de la transition dans le pays », a fait savoir la patronne de la communication au Gabon. Laquelle, n’a d’ailleurs pas manqué de se réjouir du bon déroulement du vote, sans incidents majeurs. Avec des résultats rendus moins de 24 heures après le scrutin. « C’est une innovation, que nous tenons à être respectée».
Dans le cadre de ce processus de transition, bien avant les élections générales, Laurence Ndong a précisé que l’autre étape est la collecte des observations et des remarques de la première mouture du Code électoral. Toute chose qui prouve que le code électoral sera revu. « Le but est d’interrompre le dernier bulletin de vote opérationnel lors des élections générales de 2023, ou, dans chaque siège, il y avait le visage du candidat aux législatives et celui du candidat à la présidentielle », a-t-elle expliqué.
Après ces détails sur le code électoral dont la mouture ira au parlement pour adoption, sera engagée la révision de la liste électorale, qui mérite vraiment d’être nettoyée au regard du dernier taux de participation, qui est de 53,54%. Un taux qui démontre, a fait savoir le membre du gouvernement, que des informations ne sont pas remontées au ministère de l’Intérieur, a l’exemple des décédés, dont les noms ne devraient plus exister sur les listes. « Ce sont les parents des défunts qui doivent remonter l’information, afin de modifier le fichier ».
Après ces étapes, suivront les élections générales: présidentielle, législatives et locales. Ces élections vont boucler le processus de la transition qui marquera un retour de l’ordre constitutionnel. Et le membre du gouvernement de conclure: « le chronogramme de la transition sera scrupuleusement respecté ».