Directeur général de la Marine marchande, Jean Cruz Lassagui a récemment pris la décision de suspendre le bureau du Syndicat national des agents de la Marine marchande, ce alors que le personnel de cette entité attend impatiemment le paiement des primes et l’amélioration de leurs conditions de travail.
En prenant les commandes de cette entité sous tutelle technique du ministre des Transports, le personnel de la Marine marchande avait espéré la fin de leurs malheurs. Mais c’était sans compter avec les délires du nouveau patron des lieux, un certain Jean Cruz Lessagui. Alors que le personnel attendait que le paiement des primes et l’amélioration de leurs conditions de travail et de vie leur soit réglé, Jean Cruz Lessagui n’a pas trouvé mieux que de suspendre le bureau du Syndicat national des agents de la Marine marchande.
Selon le directeur général, ce bureau est aux antipodes de la nouvelle gestion et donc il faut absolument procéder à son renouvellement. Or, pour les agents et les leaders de ce syndicat, ce n’est pas au directeur général d’exiger le renouvellement du bureau, mais les membres de ce syndicat. Mais, malgré le fait que le ministre de tutelle par le biais du Secrétaire général ait ordonné la suspension de cette décision, Jean Cruz Lessagui reste droit dans ses bottes, c’est-à-dire, maintenir la suspension du bureau du Synamm.
Jusqu’à ce jour, les agents de la Marine marchande n’ont toujours pas perçu leurs primes, tout le contraire des autres administrations sous tutelle du ministère des Transports qui ont déjà perçu au moins plus de 30% de leurs revendications.
Les revendications des agents
Ce n’est pas tout, le personnel de la structure, représenté par le Syndicat national des agents de la Marine Marchande appelle de tous ses vœux, la tenue des états généraux de la Marine marchande, une entité à gros sous. Les agents exigent également l’éclairage sur la destination des finances, sans oublier l’approvisionnement en équipements.
Jusque-là, à la Marine Marchande, on déplore toujours l’absence d’une pirogue de 9 m équipée d’un moteur de 15 cv. Parmi les autres équipements qui font défaut, il y a entre autres: 4 vedettes de hautes mer avec 2 moteurs de 200 cv pour les Délégations provinciales ; 10 vedettes 2 moteurs de 14.0 cv pour les stations et subdivisions ; 5 jets skis ; 1 bateau baliseur pour le service de signalisation maritime; 4 véhicules pour les directions techniques; 4 véhicules pour les délégations principales; 10 véhicules pour les 7 Chefs de Stations et 3 Chefs de Subdivisions ; 22 véhicules pour les chefs de services et chargés d’études ; 4 bus de transport Libreville, Port-Gentil et Lambaréné.