A quelques heures de la fin de la campagne référendaire, le Mouvement Gabao a sillonné plusieurs quartiers de Libreville. Si cette formation politique a, à nouveau, édifié les populations sur le futur texte conditionnel, il a appelé les uns et autres à aller aux urnes ce samedi 16 novembre. Mais surtout voter pour le OUI.
Partisan du OUI au référendum dont le peuple est appelé à voter demain samedi 16 novembre, le Mouvement Gabao était ce vendredi 15 novembre, à Akanda, au premier campement et dans plusieurs quartiers de Libreville.
Alors que la campagne référendaire prend fin dans quelques heures, Franck Nguema, le président de cette formation politique, a largement édifié les populations sur les enjeux de ce texte constitutionnel. Lequel va contribuer en le votant au
développement du pays. « Demain, les Gabonais doivent écrire une nouvelle histoire de leur pays. Ils aspirent à un Gabon nouveau, c’est pourquoi, ils doivent voter massivement pour le OUI. Pour le Mouvement Gabao, cette future Loi Fondamentale, protège les droits fondamentaux des citoyens. Il prend en compte tous les aspects, y compris le chômage ».
Comme partout où ils sont passés, Franck Nguema et son parti éclairent les populations sur les pouvoirs du président de la République. « Ce projet de texte assure la séparation des pouvoirs. Et tous les pouvoirs, législatifs et judiciaires sont indépendants. On peut donc vivre dans une démocratie. Et
cela va permettre au pays de bien se développer. Il y aura le changement dans nos vies », n’a cessé de rassurer celui qui se fait appeler affectueusement l’homme du peuple. « Lorsque nous lisons bien ce projet de texte, le président n’a pas trop de pouvoir comme tente de le faire croire certains. Il a le pouvoir, mais ne peut marcher sur les autres pouvoirs. »
Tout comme, a éclairé Franck Nguema, le projet de texte verrouille certaines dispositions, dont la limitation des mandats. « Cela donne la possibilité à d’autres Gabonais d’être président. Et ce projet, il s’agit de plus de 30 milles gabonais qui l’ont proposé. Donc ceux qui disent qu’il n’est pas bon, mettent
en doute la capacité de réflexion des Gabonais ».
Clôturant cette campagne référendaire, un seul mot d’ordre a été donné, celui d’aller massivement aux urnes demain samedi 16 novembre, pour accomplir son devoir citoyen. Mais surtout voter pour le OUI.
©D.R