Après sa déclaration officielle sur le référendum dans laquelle il a appelé à voter pour le OUI, le Mouvement Gabao a éclairé hier jusqu’à tard dans la nuit à Libreville et Akanda, les populations sur les raisons de voter pour le OUI ce samedi 16 novembre. Franck Nguema, son président, a demandé aux uns et autres de garder espoir, car, a-t-il souligné, la suite sera plus belle.
Hier, jeudi 14 novembre, le Mouvement Gabao a sillonné les quartiers Saint Michel de Nkembo dans le deuxième arrondissement de Libreville et Les Charbonnages dans le premier arrondissement de la capitale gabonaise. Puis, cette formation politique que dirige Franck Nguema a bouclé sa mini-tournée dans la commune d’Akanda, notamment au Château et Carrefour Chantal.
L’objectif de ces rencontres: mobiliser les populations à voter pour le OUI le samedi 16 novembre. Dans un français facile, Franck Nguema a donné les raisons qui devraient conduire les uns et les autres à voter pour le Oui. En prenant pour exemple, le pouvoir du président de la République, les rapports entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif, les droits et libertés fondamentaux. La justice n’était pas en reste. « Dans une constitution, si les droits des citoyens sont respectés, il s’agit donc d’une bonne constitution, Et dans ce texte les droits des citoyens sont respectés », a expliqué Franck
Nguema. Pour qui, il y a plus d’indépendance dans ce projet de constitution que l’ancienne. « Dans l’ancienne, c’est le président qui nommait le président de la Cour Constitutionnelle, maintenant, il n’aura plus d’emprise sur cette institution ».
Si d’aucuns, dont les partisans du NON, estiment que dans ce projet, le président de la République a trop de pouvoirs, Franck Nguema a souligné pour sa part « qu’un chef doit avoir du pouvoir ». Mais malgré tout, « il est soumis à un devoir d’exemplarité. Si ce n’est pas le cas, il peut être dissous par le parlement, si celui-ci estime qu’il n’a pas respecté certains principes de gouvernance ».
Bien que ce projet donne la possibilité au président de la République de dissoudre le parlement, « il doit d’abord consulter les présidents du parlement et celui de la Cour Constitutionnelle. Mais il peut le faire une seule fois dans le mandat et deux ans après durant le mandat du parlement. Donc le président de la République et le parlement se tiennent par la barbichette. Ceux qui disent que le président a trop de pouvoirs, ce n’est pas le cas ».
Et de souligner que cette nouvelle Loi fondamentale offre un mandat de 7 ans renouvelable une fois. Après ces deux mandats, le président laisse le pouvoir. Nul ne peut exercer plus de deux mandats successifs, quelles que soient les éventuelles révisions de la Constitution. Donc les présidents à vie, c’est terminé, s’est-il réjoui.
D’autres articles ont été éclairés par Franck Nguema durant ces différentes rencontres de campagne. « Mais le tout est surtout d’aller voter. Le samedi 16 novembre. Nous devons nous lever comme un seul homme pour aller voter massivement. Vous devez exprimer votre choix, c’est le devoir d’un citoyen. Après, il faut garder espoir, car la suite sera plus belle. Les Gabonais ont trop souffert et ils ont soif de changement et ce projet protège les Gabonais, luttant contre les inégalités, telles que la corruption et les injustices », a-t-il conclu.
Notons qu’en plus de Franck Nguema, les 1.556 délégués du Mouvement Gabao sont également en campagne de proximité et de en porte à porte, dans tout le Gabon pour faire gagner le OUI au référendaire.
