Plateforme associative proche du président de la transition, Ossimane s’est entretenue le dimanche 27 octobre dernier avec les populations du quartier Cocotiers, dans le deuxième arrondissement. Cette rencontre à laquelle a pris part la coordination générale du grand Libreville visait à sensibiliser les populations sur le référendum du 16 novembre prochain.
Qui veut aller loin, ménage sa monture. La coordination Ossimane du deuxième arrondissement de Libreville semble avoir fait sien cet adage. Conduite par Richard Obiang Ava, fils de cet arrondissement, cette plateforme associative ne cesse de poser des actes visant à sensibiliser les populations sur les projets à venir du pays. Le dimanche 27 octobre dernier, elle s’est à nouveau prêtée à cet exercice. Cette fois, le sujet qui a tenu en haleine les habitants du quartier les Cocotiers était sur le référendum.
En plus de la coordination d’Ossimane du deuxième arrondissement, la rencontre citoyenne était rehaussée par la présence de la Coordination du Grand Libreville, dont le coordonnateur général n’est autre que l’ex député Daniel Nkoulou Abessole. Lequel a profité de sa prise de parole pour présenter la Plateforme associative Ossimane. «C’est une idée du président de la transition pour réunir les fils et filles du Woleu Ntem autour d’une association. Il a voulu prendre pour exemple l’association Tsoumou de la ville de Ngouni dans le Haute Ogooué. Si l’association était au départ réservée aux seuls ressortissants du Woleu Ntem, aujourd’hui, Ossimane s’ouvre désormais à d’autres localités du pays et à d’autres ethnies du pays ».
Le référendum Constitutionnel
Après la présentation de l’association Ossimane, les hôtes se sont attelés à faire un cours de pédagogie sur le referendum, sa définition et les raisons de sa tenue. Et surtout, qui sont les candidats du référendum, le Oui et le Nom, ou encore l’abstention. Mais dans tout ça, seul le peuple est le vrai chef de ce référendum. C’est pourquoi, les populations ont été invitées à aller massivement voter. « Mais il serait important pour vous de voter pour le Oui. Car, s’il est vrai que dans le texte il y a quelques articles qui ne sont pas parfaits, nous pouvons saluer l’opportunité que nous offre le président d’écrire notre constitution».
C’est par un jeu de questions réponses que cette rencontre a pris fin.