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La taxe de chargement : quand la municipalité de Libreville crée un bras de fer et une incompréhension

Estimant trop élevée ou une taxe de trop, la taxe de chargement imposée aux transports en communs par la commune de Libreville, a causé lundi dernier, dans certaines artères de la capitale, une incompréhension entre transports, clients et syndicats. L’un ayant décidé pour faire face à cette nouvelle taxe d’augmenter de 100 FCFA le prix du transport. Mais pour la mairie de Libreville à l’ origine de cette situation, il ne s’agit pas d’une charge fiscale. Ce texte mis en place préconise plutôt la formalité et la sécurité dans un secteur qui était jusque-là informel.

Lundi passé à Libreville, il était quasi-impossible impossible d’emprunter un moyen en commun appelé ‘’clando’’. Et pour cause, une augmentation du  prix du trajet à 100 FCFA a été à l’origine des palabres entre transports et clients. Cette augmentation est l’émanation de la Coalition  nationale des syndicats des professionnels des transports et assimilées. Laquelle aurait pris cette décision à la suite d’une nouvelle taxe, « la taxe de chargement » imposée par l’hôtel de ville de Libreville.

Il faut dire que sur le terrain le lundi dernier, cette décision n’a pas trouvé l’assentiment du Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon. Selon son président Jean Robert Menie, «  il vaut mieux régler les problèmes en amont. Ce n’est pas aux usagers  et aux clients de supporter cette nouvelle charge qui est imposée par la mairie ».

En effet, pour les syndicats des transporteurs, il est de la responsabilité de la mairie de Libreville de régler ce problème.  A en croire les transporteurs, la municipalité de Libreville, en plus de procéder à plusieurs contrôles et autres amendes, n’a pas trouvé mieux que de créer une nouvelle taxe de chargement.

A la mairie de Libreville, cette décision qui émane de l’arrêté n°00153/PE/CL/SG/DGCHAUTIU/DT du 19 juillet 2024,  a pour ambition de mieux réguler le secteur des transports urbains et suburbains. Cet arrêté vise aussi à garantir la transparence dans la collecte des redevances et la sécurité des usagers. «Il ne s’agit pas d’imposer de nouvelles taxes, mais plutôt de mettre en place un cadre juridique clair et transparent», a précisé un porte-parole de la mairie.

Cet arrêté, en plus de garantir la centralisation  des redevances liées aux activités d’embarquement et de débarquement, ainsi qu’une meilleure gestion des ressources financières de l’institution municipale. «La régularisation de ces opérations est nécessaire pour mieux encadrer les flux financiers et assurer une équité dans le prélèvement des taxes», a ajouté la mairie.

Dans ce bras de fer, la Mairie de Libreville assure préconiser le dialogue.  «Nous restons à l’écoute des préoccupations des acteurs du secteur et encourageons le dialogue pour améliorer les conditions de travail tout en respectant les principes de transparence et de sécurité», a-t-elle conclu.

 

 

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