Après Akanda et Libreville, où plusieurs comités locaux du Mouvement Gabao sont déjà actifs, le parti que préside Franck Nguema étend désormais ses tentacules dans la commune d’Owendo. Après Igoumie, dans le deuxième arrondissement, le parti du centre et du peuple, a pris ses quartiers à Awougou, dans le premier arrondissement, où les populations ont été édifiées sur les ambitions politiques et sociales de ce dernier-né des formations politiques au Gabon.
La semaine écoulée, après les quartiers Okala école publique, Ambowé cimetière et Bel Air au premier arrondissement de Libreville, c’est autrour de la Sorbonne, PK5 et la Cité Mebiane entre autres, quartiers des 2e et 3e arrondissements de Libreville qui a constitué l’agenda de la semaine du Mouvement Gabao qui s’est achevé dans la commune d’Owendo, notamment au quartier Awgougou dans le premier arrondissement, après Igoumie, dans le deuxième arrondissement de la Commune d’Owendo.
Après donc Akanda et Libreville, ou plusieurs Comités locaux sont désormais sur le terrain, le Mouvement Gabao prend désormais ses marques dans la Commune d’Owendo. A peine trois mois après sa création, le parti du centre et du peuple est en passe d’envahir le Grand Libreville.
A Awougou, comme partout où la vague vert, jaune et bleu est passée, Franck Nguema, accompagné de toute la direction du parti, donne les raisons de l’existence de sa formation politique, qui est un parti politique et non une association. Le Mouvement Gabao, faut-il le rappeler, à un côté axé sur la politique et un autre sur la société civile. En effet, comme tout parti politique digne de ce nom, le Mouvement Gabao veut accéder au parlement, dans les mairies, les conseils départementaux. L’objectif des futurs élus
du Mouvement Gabao est de contribuer au développement du pays et à l’épanouissement des populations, notamment par la mise en place de plusieurs mécanismes sociaux afin de mieux répartir la richesse nationale du Gabon afin de lutter contre la pauvreté.
« Attachés au débat démocratique, nous bâtissons une nouvelle offre
politique pour participer à la construction d’un Gabon nouveau. Au moment où notre pays doit se réinventer en profondeur l’engagement politique, devrait s’effectuer dans une forme d’organisation nouvelle, de type mouvement politique et citoyen, un hybride, intégrant parti politique et société civile, qui répond aux aspirations des citoyens qui veulent s’engager en politique, mais qui ne se
reconnaissent plus dans les partis politiques classiques » est ainsi mentionné dans Manifeste du Mouvement Gabao.
Pour la construction d’un État solidaire fort, pour agir comme un redistributeur équitable de la richesse nationale, le Mouvement Gabao
plaide « pour la mise en place d’un modèle de sécurité sociale et de protection sociale élargi et efficient (retraites, assurance maladie universelle, allocations familiales conséquentes, allocation chômage,..) ; et le rôle fondamental des services publics disponibles sur tout le territoire national ».
Pour les jeunes, la formation politique que dirige Franck Nguema, pense à la suppression de la limitation d’âge pour l’accès aux concours des grandes écoles de la Fonction publique. Me Mouvement Gabao milite aussi pour « l’élargissement d l’âge
des jeunes pour leur intégration directe à la Fonction publique (de 16 ans – âge de la scolarité obligatoire avec autorisation parentale – à 39 ans) – Faciliter l’insertion professionnelle dans le secteur privé des jeunes primo demandeurs d’emploi par des aides de l’Etat incitatives à l’embauche pour les entreprises – créer un programme de formation pour la réinsertion et l’insertion professionnelle des jeunes filles et jeunes garçons en milieu carcéral – créer une allocation chômage jeune des différentes catégories pour : les jeunes diplômés au sortir de leurs études supérieures ».
A Awougou, tout comme à Igoumie, pour y parvenir, Franck Nguema a demandé aux jeunes, femmes et hommes d’intégrer sa formation politique. « Nous avons besoin de votre énergie pour incarner un mouvement alternatif, favoriser le changement et réinventer notre société gabonaise en profondeur », a-t-il conclu.