Lancée, il y a plus d’un mois, la seconde phase de l’opération ‘’Restauration de l’ordre urbain’’ (ROU) dans le 4e arrondissement de Libreville, commence à porter ses fruits et ce, malgré la mauvaise foi de nombreux commerçants protégés par des riverains en quête d’argent.
Par LMA
De nombreux Gabonais ont poussé des cris de détresse face à l’occupation illégale du domaine public. Il n’était plus possible de circuler librement dans les artères de la capitale gabonaise. Certains commerçants installés illégalement laissaient entendre qu’il n’y avait pas assez de marchés pour résorber ce problème d’ordre public. Nommé à la tête de la Mairie de Libreville, Délégué spécial, le général Jude Ibrahim Rapontchombo a pris le problème à bras le corps. Son champ d’expérimentation a été le 4e arrondissement de Libreville. La tâche aurait été ardue au regard de l’incivisme de nombreux commerçants habitués au non-respect des lois en vigueurs. Beaucoup de critiques ont été émises et plusieurs Gabonais ont vite été gagnés par le découragement au regard de la tournure que prenaient les évènements. Mais, c’était sans compter avec la dextérité du général Jude Ibrahim Rapontchombo qui a, dans un premier temps, procédé à la sensibilisation, avant de brandir la répression. Ainsi, depuis le lancement de l’opération au mois de mai dernier, certains box et autres garages anarchiques dans le domaine public ont volé en éclat, dans le 4e arrondissement de la Commune de Libreville. Libérant ainsi l’espace réservé au domaine public. Cette opération ne s’est pas faite sans heurts.
Des riverains protecteurs de l’incivisme
En effet, certains riverains propriétaires de ces box ont joué des coudes et des influences pour préserver des taudis qui enlaidissaient l’arrondissement de par l’anarchie occasionnée. Malgré des menaces et autres vociférations, le général a tenu bon. Surtout qu’il est également natif de L’arrondissement. Aujourd’hui, de Glass à Awendjé, en passant par Toulon et d’autres quartiers du 4e arrondissement, il est constaté la fermeture de garages anarchiques, la destruction d’échoppes illégales et la mise en œuvre des marquages pour inviter certains propriétaires à rénover ou à reculer leurs constructions.
Quant à certains commerçants qui, après le passage des équipes municipales, reviennent s’installer sur les sites libérés, le Délégué spécial a assuré que des mesures plus contraignantes étaient en cours d’étude pour garantir que l’opération atteigne ses objectifs et que la loi soit respectée.
Ce sera fort de l’expérience vécue au 4e arrondissement et après avoir jaugé les points positifs et négatifs que le général se prépare à intervenir dans d’autres arrondissements de Libreville dans les semaines à venir. Les ambitions de l’autorité municipale étant de : rétablir durablement l’ordre urbain et assurer un environnement plus propre et mieux organisé pour les citoyens de Libreville.
