Alors que les messages de haine et de tribalisme ont pris de l’ampleur, tant dans la presse que par certains individus sur les réseaux sociaux, le Comité pour la transition et la restauration des institutions, a dans le communiqué n 062 attiré l’attention des uns et des autres, sur ces propos qui livrent à la vindicte populaire d’autres citoyens.
Visitant ces derniers temps le pays tout le pays tout entier, ou il a été témoin d’une « rare ferveur patriotique, loin de toute division », le général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, ne peut rester insensible face à la montée des propos haineux et de tribalismes de certains. Dans un communiqué, le Comité pour la transition et la restauration des institutions tire la sonnette d’alarme.
Selon ce communiqué lu par son porte-parole, le ministre Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, « quelques esprits séditieux et groupuscules tapis dans l’ombre répandent dans notre pays le venin mortel du régionalisme, de l’ethnocentrisme et de la xénophobie ».
Pour le CTRI, ces appels à la haine touchent autant les réseaux sociaux que certains organes de presse écrite. Lesquels, souligne le communiqué, livrent à la vindicte populaire d’autres citoyens du seul fait de leur appartenance ethnique.
Si, le CTRI estime que de telles pratiques et divisions « menacent la paix et l’unité de notre nation », le chef de l’Etat a instruit les services de police judiciaire d’accroître la veille sur la presse et les réseaux sociaux. Ils ont donc ordre de saisir le parquet de la République. Tout comme, souligne le communiqué, « les grandes rigueurs de la loi devront s’abattre sur les auteurs de tels actes ».
« Nous avons tous le devoir de préserver notre vivre-ensemble et de travailler à l’unité et à la prospérité de notre pays », souligne le communiqué.
