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Procès de BLA reporté sine die, son retour au Gabon inconnu, s’achemine-t-on vers l’abandon de charges contre l’ex bras droit d’Ali Bongo ?

Alors qu’il était attendu à la barre le 18 juin, dans le cadre de la troisième affaire impliquant Gérard Fanou, le procès de l’ex-directeur de cabinet d’Ali Bongo a été reporté sine die. Il faut dire que c’est la deuxième fois que Brice Laccruche Alihanga manquait successivement à l’appel depuis le 12 juin dernier, date de son internement à l’hôpital des armées d’Akanda. 

 Accusé de détournement de fonds publics, blanchiment des capitaux et association de malfaiteurs dans le cadre du troisième procès qui l’oppose au ministère public et à l’agence judiciaire de l’État gabonais, Brice Laccruche Alihanga, actuellement en évacuation sanitaire en France depuis le samedi dernier, son procès a été reporté sine die. Du fait de son état de santé, depuis le 12 juin dernier, BLA n’a pu prendre part à ce procès. Tout comme l’ex DC d’Ali Bongo, n’a pu être présent lors de la troisième affaire impliquant Gérard Fanou, le 18 juin dernier. Constatant son absence et ayant eu la preuve depuis vendredi dernier que l’ancien patron de l’Ajev était en soins intensifs, la cour a décidé du report de son procès à une date inconnue.

En France, pour des raisons médicales, le séjour de BLA pourrait prendre du temps. Mais attendant, « il faut trouver une solution », pense Me Ange Kevin Nzigou, un des avocats de BLA. Dans ce cas de figure, le procès étant renvoyé à une date inconnue et que le retour de BLA au Gabon reste inconnu, une question se pose, s’achemine-t-on vers l’abandon de charges contre l’ex bras droit d’Ali Bongo ?

Lors de son audience du 18 juin, Me Jean-Paul Moumbembe, un autre avocat de BLA, a soutenu le report de l’audience sine die. Il en a profité pour dénoncer le manque de confiance de la part de la Cour. En effet, au lieu d’un simple certificat médical, la Cour  a dépêché au chevet du lit d’hôpital de BLA, le procureur général Jean Bedel Moussodou. Quant à Me Charles-Henri Gey, membre du collectif des avocats de l’ex patron de l’Ajev, il a indiqué que «  la justice  rendue au nom du peuple n’est pas dépourvue d’humanité. Et qu’aucune décision de justice ne vaut la vie d’un être humain ».

 

 

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