Dans le cadre de la quatrième journée des éliminatoires zone Afrique de la coupe du monde 2026, les Panthères du Gabon recevaient, le 11 juin dernier, au stade Rénovation de Franceville, leurs homologues de la Gambie.
Par Jean Yves Ntoutoume
Un match qui s’est soldé par la victoire 3-2 des poulains du sélectionneur Thierry Mouyouma. Cette victoire classe le Gabon deuxième du groupe G avec 9 points juste derrière la Côte d’Ivoire 10 points. Les Ivoiriens qui avaient battu le Gabon à Korhogo (1-0) quatre jours plus tôt, ont été tenus en échec (0-0) par le Kenya.
On peut donc jouir de cette victoire, quand bien même, certaines carences ont été observées au sein de l’équipe nationale face à la Gambie. Notamment au niveau de la défense qui a pris deux buts qu’elle pouvait éviter avec un peu plus de vigilance. C’est une évidence, la défense est contrôlée par le capitaine de l’équipe qui, malgré ses efforts, prend de l’âge et doit certainement passer la main, dans un proche avenir. Mais encore faut-il trouver un remplaçant de son rang.
Disons-le à haute voix, l’équipe gabonaise est à féliciter parce qu’elle est constituée uniquement des joueurs évoluant dans les championnats étrangers. C’est l’occasion ici d’interpeller, une fois de plus, une fois de trop, les plus hautes autorités du pays, sur la nécessité de reprendre les championnats nationaux. Prévus pour reprendre le 15 mai dernier, après une suspension de plus d’un an aujourd’hui, ces championnats sont toujours à l’arrêt.
Pourtant, le 3 mai dernier, à la sortie d’une audience accordée par le président de la transition aux responsables du football national, un partenariat financier avait été conclu avec les entreprises pétrolières membres de l’Union pétrolière gabonaise (UPG). A cet effet, la reprise des championnats de football avait été fixée au 15 mai 2023. Mais à la surprise générale, zéro reprise.
Or, sans la reprise du championnat, l’équipe nationale ne pourrait avoir un véritable soutien pour tenir le long et interminable calendrier dressé devant elle, avec les éliminatoires de la Coupe du monde et de la Coupe d’Afrique des nations.
De toutes les façons, si l’équipe cale, ce ne sera pas sur le terrain. On connait désormais les véritables causes et les futurs responsables du probable échec.