La pénurie de professeurs de mathématiques, de sciences physiques et de sciences de la vie et de la terre est criarde dans l’enseignement secondaire. Tellement criarde que des élèves font de la sixième en troisième sans avoir de professeur de maths. Cela est réel dans certains collèges de la capitale et à l’intérieur du pays.
Cette « disette » d’enseignants des matières scientifiques est désastreuse pour notre système éducatif. L’une des causes du manque de niveau observé chez les apprenants provient de cette situation, à savoir : un manque constant de professeurs de ces matières. Dans les années 70, les autorités avaient opté pour le recrutement à grande échelle de professeurs venus d’Afrique de l’Ouest. Cela a considérablement, pendant deux décennies, réglé le problème.
A ce qu’il semble, les autorités ont décidé de prendre le taureau par les cornes, en procédant à un recrutement direct de 900 enseignants dans les matières de sciences physiques, de mathématiques et de SVT. Cette stratégie du recrutement direct s’explique par le fait que la capacité d’accueil de l’Ecole Normale Supérieure est limitée.
Cette décision du ministère de tutelle est salutaire car, la formation est le socle du développement d’un pays. Abraham Lincoln disait « si vous pensez que l’éducation coûte chère, osez donc l’ignorance. »
Toutefois, pour inciter les jeunes orientés vers les sciences à s’intéresser de plus en plus à l’enseignement, certains mécanismes de traitement en termes financier, devraient être mis en place.
Serge Bibang