Fermée depuis belle lurette et alors que son bâtiment est dans un état délabré, ainsi que ses équipements, Africa N°1, dont le personnel tire le diable par la queue, pourrait renaître de ses cendres. Dans la ligne budgétaire de la Loi de Finances 2024, le gouvernement de la Transition a prévu une enveloppe de plus de 300 millions de Fcfa, pour sa réhabilitation.
Ayant regretté la situation actuelle de la radio Panafricaine, lors de sa première rencontre avec les médias, au lendemain de sa prise de pouvoir, tout comme le souhaitent les professionnels de la communication, Oligui Nguema, le président de la Transition et patron du Comité de la Transition et la restauration des institutions, est du même avis, « Africa N°1 ne doit pas mourir ».
Si le Tam-tam de l’Afrique est fermé depuis belle lurette, près d’une décennie déjà, et son bâtiment dans un état délabré, ainsi que ses installations et son personnel, dans une situation de précarité sans précédent, le gouvernement de la Transition a prévu dans la ligne budgétaire de la Loi de Finances 2024 une enveloppe de 387 millions pour la réhabilitation de la radio panafricaine.
Faut-il le rappeler, de trouvant dans un coma profond, l’Etat gabonais, encore actionnaire de la radio à hauteur de 35 %, incarné par l’ancien régime déchu de Libreville, avait opté pour sa liquidation, au lieu de sa restructuration.
Toute chose ayant mis les agents dans un désarroi total. Avec ce financement, c’est peut-être un espoir pour un retour prochain de la radio panafricaine dans les ondes du continent africain.
En plus d’Africa, n°1, les autorités de la transition, ont également pensé aux épargnants de la PosteBank, avec la mise en place d’un budget de 10 milliards de francs CFA au titre de remboursement des petits épargnants et 3 795 713 543 de FCFA pour la restructuration de la PostBank.
