Comme dans bien d’autres secteurs, celui du pétrole pourrait annoncer ses couleurs d’ici peu. Dans ce secteur, des mouvements et autres contestations pourraient avoir lieu dans quelques jours. A l’origine de cette montée de tension, les conflits collectifs entre autres.
Dans le secteur du pétrole, le spectre d’une grève est à craindre. L’annonce a été faite par la principale organisation du pétrole, l’Organisation nationale des employés du pétrole. En effet, le 25 novembre dernier, les mebres de cette organisation réunis à Libreville ont fait savoir dans un communiqué adressé singulièrement au gouvernement de la transition, des difficultés que rencontrent les employés de ce secteur. Des maux, selon l’Onep, qui seraient à l’origine d’une instabilité dans le domaine pétrolier.
L’Onep, dans ses revendications, reproche aux entreprises qui emploient ses membres d’actes d’ingérence, de confiscations par les employeurs du dispositif, des délégués du personnel, d’interdiction des tenues des assemblées générales, des contestations des délégués du personnel entre autres. Parmi les entreprises citées comme auteurs de ces actes, il y a Perenco Oil Gas Gabon.
A Sogara par exemple, l’Onep reproche à l’entité de procéder aux recrutements fallacieux de copains et coquins.
Chez Maurel & Prom, il est reproché à l’entreprise pétrolière des violations de la réglementation dans le cadre du rachat en cours des actifs d’Assala Gabon S.A. Ce n’est pas tout. Maurel & Prom fait également dans le licenciement illégal de deux travailleurs du fait de leur participation à la grève en 2018. D’autres entreprises sont épinglées dans ce chapelet de revendications. Total Energie EP Gabon, Petro Gabon, Addax Petroleum Oil Gas, entre autres.
Pour mettre fin à ces situations inconvenantes, l’Onep propose, le déclenchement d’une enquête sociale menée par le Comité de la transition et la restauration des institutions. Ces enquêtes doivent être élargies aux ministères du Pétrole, du Travail et de l’Onep. L’objectif visé par l’Onep, mettre fin aux injustices dans le secteur.
«Le bureau national de l’Onep annonce ici et maintenant que dans les prochains jours, le secteur pétrolier sera en ébullition pour mettre fin à ces pratiques illégales. Nous voulons profiter de l’occasion pour interpeller le CTRI qui nous a donné l’espoir de la restauration de la dignité du Gabonais. Et les travailleurs du secteur pétrolier attendent la restauration de leur dignité », a indiqué la secrétaire nationale chargée de la réglementation, des relations extérieures et de la communication, Guylaine Mboui Zolo Ba-Ndong.
