Ayant la charge de la gestion des déchets à Libreville et ses environs, Clean Africa, répond plutôt aux abonnés absents sur ce terrain depuis quelques semaines. Une situation à l’origine des tas d’immondices dans la capitale gabonaise. Mais selon certaines voix au niveau de l’entreprise, située non loin de la décharge de Mindoubé, ce fait, est consécutif à une grève des agents, qui déplorent des salaires de misère, malgré la charge de travail jugée trop élevée.
Revoilà Libreville, la capitale gabonaise envahie par des tas d’immondices depuis quelques semaines. Des tas d’immondices qui débordent vers la chaussée et qui cohabitent à nouveau avec les usagers. Pourtant, avec la dotation d’un nouvel outil de travail composé de 10 ampiroles, 6 bernes et 30 camions poubelles de marque Iveko, bien avant les élections générales d’août dernier, beaucoup pensaient à un retour de la salubrité dans la première ville du Gabon.
Mais un tour suffit, pour constater que la capitale gabonaise est envahie des tas d’immondices, ce, alors que l‘entreprise située à Mindoubé avait elle-même établi un programme de ramassage, qui ne semble plus être d’actualité.
Une situation qui est constatée dans plusieurs quartiers de Libreville et ses artères. Pire, devant les entrées de plusieurs structures sanitaires de Libreville, à savoir l’hôpital de Nkembo et l’hôpital psychiatrique de Melen, dans la banlieue de Libreville, des tas d’immondices sont présents et les odeurs débordent à l’intérieur des salles d’hospitalisations, et même dans les bureaux.
Selon des voix au niveau de l’entreprise chargée de la gestion des déchets à Libreville, cette situation trouve ses origines suite à une grève du personnel. Lequel, dénonce des salaires de misère et de mauvaises conditions de travail.« Nous ne sommes pas déjà bien payés, mais les salaires viennent toujours en retard », a fait savoir un agent rencontré à son heure d’exploitation dans un quartier de Libreville par notre reporter. Lequel a également fait savoir que « les conditions d’hygiène ne sont pas respectées. Nous sommes toujours exposés. Nous faisons dans la gestion des ordures ménagères, la présence des ordures dans Libreville est devenue un problème de santé publique. Étant les premiers à être exposé, nous devons être protégé, mais non ».
Du côté de la direction, cette thèse est réfutée. Elle rassure plutôt d’avoir entamé un conciliabule avec le personnel.