Exit le Haut-commissariat de la République. Mise en place, il y a un an et demi, cette institution, qui a accueilli essentiellement les anciens proches de Jean Ping qui ont fait allégeance au pouvoir déchu, fait désormais partie des institutions dissoutes par le comité pour la transition et la restauration des institutions qui a décidé d’alléger les charges de l’état.
Dans la même veine, le président de la transition a aussi renoncé aux émoluments du chef de l’état pour se contenter de son salaire de commandant en chef de la garde républicaine. De plus, le CTRI a réduit les indemnités des parlementaires et annulé d’autres avantages des députés et sénateurs.
Des initiatives louables et appréciées par le bon peuple. Seulement voilà. En 56 ans de Bongoisme-Pedegisme, le citoyen lambda n’a jamais su combien gagne le chef de l’état gabonais. Et bien d’autres présidents d’autres institutions de la république.
Une opacité qui laisse croire que le traitement de ces roitelets était si mirobolant qu’il pouvait irriter plus d’un.
Et c’est à ce niveau que l’opinion attend le CTRI. En effet, dans la perspective de la restauration des institutions, les forces de défense et de sécurité doivent montrer le bon exemple, en rendant transparents tous les gains des gouvernants et autres chefs d’institutions.
JYNtoutoume