240 millions c’est l’importante enveloppe encaissée par les prédécesseurs de Guy Patrick Obiang Ndong, l’actuel ministre de la Santé. Contre cette supercherie, alors que le système de santé souffre de plusieurs maux, le nouveau patron de la santé renonce à prendre cette manne.
C’est une information jusque-là pas connue du grand public, mais que Guy Patrick Obiang Ndong vient de divulguer. Ainsi, tous ses prédécesseurs percevaient des caisses des hôpitaux publics une bagatelle somme de 240 millions par an, à raison de 20 millions par mois. Pourquoi faire ? Là, le ministre n’a pas dit a quoi était destinée cette somme, il a plutôt fait allusion à un « appui financier que les structures donnent au ministre chaque fin de mois ». . S’agissant de cette indemnité injustifiée, Guy Patrick Obiang Ndong va renoncer à cette enveloppe.
Il faut dire que cette information n’est pas à négliger, puisqu’elle a été divulguée par un personnage qui connaît parfaitement ce département ministériel pour avoir été secrétaire général du ministère de la Santé, avant sa nomination au gouvernement en juillet dernier.
Mais là où le bat blesse, c’est la qualité o combien désolante que présente le système sanitaire gabonais. Une véritable gabegie à ciel ouvert.
Pendant ce temps, les structures hospitalières sont en manque d’équipements et les conditions de travail et de vie du personnel laissent à désirer.
Moins de deux mois après sa nomination comme ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong a décidé de s’attaquer aux maux qui minent ce secteur, y compris dénoncer ses prédécesseurs. Dans sa logique d’assainissement, Obiang Ndong a décidé également de sanctionner ses médecins et des responsables des hôpitaux. Il veut également mettre fin à l’appui financier que les structures donnent au ministre chaque fin de mois. Son renoncement fait suite au décor que présente plusieurs structures hospitalières publiques du Gabon, a-t-il indiqué.
La question est de savoir, si Guy Patrick Obiang Ndong va aller jusqu’au bout de sa logique ? Ne risque t-il pas de tomber dans les mêmes tares que ses prédécesseurs ? seul l’avenir nous le dira.
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