Entreprise aux capitaux camerounais et installée au Gabon depuis des lustres, Foberd-Gabon qui a pour activités la vente de la quincaillerie et des vivres frais, est accusée de faire une part belle aux expatriés Camerounais, au détriment des Gabonais. Après le bouleversement intervenu au Gabon, au petit matin du 30 août dernier, comme pour se dédouaner, l’entreprise a lancé depuis quelques jours à un recrutement massif de nationaux.
Fallait-il un bouleversement de régime pour que l’entreprise Foberd Gabon, comme d’autres entreprises d’ailleurs s’aligne aux principes de la loi gabonaise. C’est un secret de Polichinelle que de dire que l’entreprise Foberd Gabon fait dans une certaine xénophobie dans le choix de son personnel et surtout, ferait dans l’exploitation du personnel qu’elle fait travailler à des horaires non réglementaires.
En effet, installée au Gabon depuis plusieurs années déjà, cette société aux capitaux camerounais, ouvre ses magasins et travaille à plein temps, parfois pour des fourchettes horaires non réglementaires. Il a souvent été fait état du non-respect du calendrier de travail annuel proposé par le ministère du Travail qui prévoit les jours fériés. Ainsi, des journées déclarées chômées payées et récupérables décrétées par le ministre du Travail ne concernent nullement cette société hors la loi, devenue. Curieusement, cette violation de la législation du travail au Gabon se passait sous le nez et à la barbe de l’administration compétente dont le silence complice face aux déraillements de Fobert, laisse pantois plus d’un observateur. Surtout que le personnel, ainsi surexploité, ne manque pas de dénoncer les maigres salaires qui leurs sont versés à la fin du mois et qui n’intègrent pas les heures supplémentaires travaillées. Malgré de nombreuses critiques, Fobert-Gabon n’a jamais rectifié le tir
Curieusement, depuis la prise du pouvoir par l’armée et alors que sur les réseaux sociaux des affaires similaires ont été mises en lumières, Foberd Gabon, a décidé de procéder aux recrutements de la main d’œuvre locale. Là aussi, il y a beaucoup à redire sur les conditions d’emploi de l’entreprise, dont une expérience professionnelle d’au moins trois ans est exigée à chaque demandeur. Autant dire que ces recrutements ne sont pas ouverts aux jeunes diplômés ou encore aux diplômés chômeurs qui n’ont jamais eu la chance d’exercer dans l’entreprise.