Alors qu’il avait été mis en résidence surveillée depuis le 30 aout dernier à la suite du coup d’Etat perpétré par l’armée, l’ancien président de la République déchu, Ali Bongo est désormais libre de ses mouvements. La décision prise par le président de la Transition a été communiquée ce soir par le porte-parole du Comité pour la Transition et la restauration des institutions.
Réélu le 30 août, le pouvoir d’Ali Bongo a été renversé par un coup d’Etat conduit par un groupe de militaires de plusieurs corps, regroupés au sein du Comité pour la transition et la restauration des institutions. A la suite de ce coup d’Etat, il avait été mis sous surveillance militaire dans l’une de ses résidences au quartier la Sablière au nord de Libreville. Cette décision vient d’être levée par le Comité de Transition pour la restauration des institutions, dans un communiqué lu ce soir par le Colonel Manfoumbi Manfoumbi. Lequel a précisé que l’ancien président peut désormais voyager s’il le souhaite.
Bien avant cette décision, l’ancien président de la République a été visité par l’actuel président Centrafricain, facilitateur de la CEEAC pour le Gabon, mercredi 06 août.
En résidence surveillée, l’ancien président de la République Ali Bongo avait demandé à ses amis de « faire du bruit », dans un message en anglais et en français. Dans lequel, il disait ne pas connaître où son épouse Sylvia Bongo se trouvait.
