Bien qu’ayant présidé autrefois la Fédération gabonaise de boxe, le fait d’avoir été inactif durant 20ans dans le domaine ne rend pas éligible Bonaventure Nzigou Manfoumbi à la Fegaboxe. Tout comme, la Confédération africaine de boxe n’a pas vocation à présider les élections des membres dans un pays, estime le président sortant, Olivier Moussavou, qui conteste l’élection de l’actuel député Bonaventure Nzigou Manfoumbi.
Au Gabon, jamais une élection à la présidence d’une fédération sportive ne s’est achevée sans contestations. La logique est en train d’être respectée à la Fédération gabonaise de boxe, où, l’assemblée générale élective a eu lieu le 22 avril dernier est déjà contestée.
Elu à l’unanimité, Bonaventure Nzigou Manfoumbi est déjà contesté par le président sortant. Pour Olivier Moussavou, cette élection est entachée d’irrégularité pour la simple raison que la Confédération africaine de boxe n’a pas le droit de s’immiscer dans les élections des membres d’une fédération. Or, il se trouve que pour cette élection, le vice-président de la Confédération africaine de boxe Azania Omo Agege était présent. Toute chose qui fâche le président fédéral sortant. Lequel estime que le scrutin n’a respecté aucun texte ». Non seulement ceux de la Fegaboxe, mais aussi l’arrêté ministériel (arrêt 983). Même les statuts de l’AFBC n’ont pas été respectés. Elle n’a pas compétence à organiser une élection dans un pays membre ».
« Vous avez beau fouiller dans tous ces documents, malheureusement, il n’y a aucune référence qui donne le droit à une organisation faitière de débarquer chez nous, d’installer une commission ad hoc, d’organiser les élections et d’installer un président ».
De plus, il est reproché au nouveau président élu de n’avoir pas été actif dans la discipline durant 20 ans. Olivier Moussavou devrait déposer un recours pour annulation auprès des instances compétentes. Si ce n’est déjà fait.