Annoncé par le gouvernement en septembre dernier, le Concours de l’arrondissement le plus propre a été lancé officiellement le 30 décembre par le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur Lambert Noël Matha.
Ayant décidé de mettre fin au fléau de l’insalubrité devenu un phénomène dans le Grand Libreville, le président de la République a initié un concours de l’arrondissement le plus propre.
Ce concours, annoncé depuis septembre dernier, a finalement débuté le 30 décembre 2022 par le ministre de l’Intérieur Lambert Noël Matha, lequel était assisté par les ministres Michel Menga m’Esonne, de la Décentralisation et de Lee White, des Eaux et Forêts.
La cérémonie de lancement a eu lieu en présence des maires des communes concernées, à savoir Akanda et Libreville.
«L’objectif est d’inculquer à nos concitoyens une véritable culture de la propreté, et de manière plus spécifique, d’offrir un environnement propre et sain ainsi qu’un cadre de vie agréable à ses habitants, d’encourager les arrondissements à développer activement la sensibilisation et l’implication des citoyens en matière d’environnement, de promouvoir l’arrondissement qui a mis en œuvre des méthodes innovantes pour arriver à de meilleurs résultats dans la gestion du traitement des déchets et servir de modèle pour d’autres arrondissements », a fait savoir le ministre de l’Intérieur.
Pour cette première édition, les arrondissements eux-mêmes utiliseront leurs moyens. Et le jury de ce concours qui doit prendre fin dans trois mois, sera composé d’un jury sélectionné par CGLU-Afrique.
Parmi les critères d’évaluation, il y a entre autres ; « l’organisation institutionnelle et opérationnelle, la gouvernance collaborative et la communication avec le citoyen, l’hygiène et la propreté et la protection des espaces verts, la lutte contre les érosions des sols et la préservation des cadres de vie ».
Ce concours a pour but de rendre « les villes belles, dotées d’un cadre de vie sain et agréable à vivre, car l’insalubrité récurrente détériore l’environnement et fait peser sur les citoyens de graves risques de santé publique », a fait savoir Lambert-Noël Matha.
