Craignant pour des violences à l’issue de la prochaine présidentielle, le Rassemblement pour le Gabon, a proposé, le week end écoulé, une transition de 2 à 3 ans, plutôt que la tenue d’une élection présidentielle. Cette transition, à en croire Laurent Angue Mezui, sera dirigée par l’opposition et la majorité, via un consensus.
Si son parti prend pourtant part aux rencontres de l’opposition visant l’unité et le rassemblement, le président du Rassemblement pour le Gabon, Laurent Angue Mezui, mijote plutôt pour une transition politique, en lieu et place d’une élection présidentielle. Par sa proposition faite le weekend dernier, il dit craindre des violences à l’issue de ce scrutin. « Nous parlons de transition politique, non d’une transition constitutionnelle et encore moins d’une transition après un coup d’État militaire ou une insurrection, chose que nous excluons », a-t-il tenu à préciser, à l’occasion de sa rentrée politique, samedi 17 décembre à Libreville.
Cette transition politique mettra entre 2 ou 3 ans. Celle-ci, aura la lourde responsabilité d’organiser les élections.
. « Nous déplorons, au lendemain de chaque élection, les pertes en vie humaine et des destructions de biens publics. Nous pensons qu’il est temps que nous puissions soigner le mal à la racine, dès le départ, au lieu d’attendre qu’il y ait mort d’homme. Il est temps qu’aujourd’hui nous puissions nous asseoir pour placer l’intérêt général au-dessus de tous », a t-il indiqué.
Pour diriger cette transition, « un consensus doit se dégager autour de la table et du conclave que nous aurons à organiser, parce qu’il faut d’abord mettre en place un Conseil national de transition et, consensuellement, ils vont s’accorder sur celui qui pourra diriger cette transition politique », a proposé le président du RPG.