La question vaut son pesant d’or, au regard de la situation d’insalubrité du Grand Libreville, qui croupi sous les montagnes d’immondices. Une situation aux antipodes de la protection des écosystèmes.
Depuis le 7 décembre dernier et ce, jusqu’au 19 du même mois, le monde entier est au rythme de la Cop 15. Sous le thème pour une : « Civilisation écologique construisant un avenir partagé pour toute vie sur terre », cette conférence va recevoir à Montréal (Canada) plusieurs pays des quatres coins du monde. Curieusement, sur le terrain, plusieurs pays ne respectent pas le minimum des questions relatives à la protection de la nature.
En effet, le Gabon qui est toujours présent à ces différentes Cop, ne montre pas le bon exemple. A preuve, le laxisme de ses gouvernants en matière de ramassage des ordures ménagères devenu un véritable casse-tête.
Depuis plusieurs années, les grandes villes croupissent dans les ordures ménagères, malgré le changement de partenaires en la matière, les choses n’ont pas changé d’un iota. C’est le cas actuellement, où les populations respirent les odeurs nauséabondes dégagées par d’énormes tas d’ordures qui écument rues et ruelles du Grand Libreville depuis plusieurs semaines.
Faut-il le rappeler, la Cop 15 de Montréal s’inscrit dans la lutte contre la destruction de la biodiversité. D’où l’un des objectifs est: la réduction des menaces à la biodiversité. « L’existence de l’humanité dépend de la pureté de l’air, de la nourriture et d’un climat habitable », indique un spécialiste du domaine.
Mais avec des tas d’ordures qui inondent les rues du pays, on est bien loin de ces objectifs. Au moment où on évoque le recyclage des déchets pour s’arrimer véritablement au développement durable, le Gabon démontre à la face du monde qu’il est encore un piètre élève dans la protection des écosystèmes.
Junior Akoma
