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Ozangué| une supposée construction d’une morgue fait rougir la population

La supposée construction d’une morgue ou d’une structure de traitement des corps appartenant à la Société Saaf la Colombe, au quartier Ozangue, dans le cinquième arrondissement de Libreville, a irrité la population du cru. Mais selon la direction de cette compagnie de traitement et conservation des coprs, joint par notre confrère Gabonactu, il n’en est rien. Il s’agirait plutôt de la construction d’un parking.

  Comme au quartier Bel air, il y a quelques années, la population du quartier Ozangué, dans le cinquième arrondissement de la commune de Libreville, s’est levée tôt le jeudi 11 novembre dernier. Un soulèvement qui fait suite à une supposée construction d’une morgue dans ce quartier, pas très loin de l’école catholique Sacrée Cœur, ou encore d’une chambre froide appartenant à l’entreprise Saaf la Colombe. Aux dires de la population visiblement en colère, elle aurait eu cette confirmation par certains proches de l’entreprise. Elle a donc adressé un courrier à la mairie de l’arrondissement pour lui faire part de cette situation. Mais sans succès. Un silence  à l’origine de la manifestation de la population, qui a érigé des barrages.

Mais dans un entretien accordé à Gabonactu, la direction générale de cette entité dément formellement cette information. S’il est vrai que le site lui appartient et les travaux y sont réalisés, il s’agit non pas de la construction d’une morgue ou encore de la chambre froide et de traitement des cadavres. A en croire l’actuel directeur général, Michael Edorh, il s’agit d’un aménagement de parking pour ses véhicules.

« Ce n’est pas pour le traitement des corps. Ce n’est pas pour installer les chambres froides. Les populations peuvent se rassurer », a martelé le DG de SAAF La Colombe.Vrai ou faux, pour la population, « il n’y a jamais de fumée sans feu ».

Il y a plus de 5 ans, un projet similaire avait provoqué l’ire des habitants du quartier Bel Air, dans le premier arrondissement de Libreville. Il s’agissait de la construction d’un bâtiment appartenant à la société Gasep Ga. L’entreprise contactée par l’hebdomadaire le Temps, avait indiqué vouloir construire une menuiserie pour la confection des cercueils.

Mais le tapage des habitants avait fait reculer Gasep Ga.

 

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