Un des points de revendications des partenaires sociaux de l’éducation nationale est l’absence des professeurs dans plusieurs établissements du pays. Cas de Medouneu, dans la province du Woleu Ntem. Là-bas, au lycée public de ladite localité, les élèves ont manifesté pour réclamer les professeurs dans les matières fondamentales.
Dans le secteur éducation nationale, il y a au moins 5 promotions de l’ENS et de l’ENI qui sont toujours en attente d’une intégration à la fonction publique ou mise en solde. Ne pouvant plus supporter cette situation, plusieurs ont déserté leurs établissements d’affectation. Ils ont déposé sur la table de la patronne de l’Education nationale, un préavis de grève le 07 novembre dernier. Celui-ci doit prendre fin le 21 du mois en cours. Ces enseignants disent « protester contre les injustices dont ils sont victimes, (et) contre la non-application des lois N°8/91 du 26 septembre 1991 portant statut général des fonctionnaires, de la loi N°14/2005 du 8 août 2005 portant code de déontologie de la Fonction publique, et de l’arrêté N°01332/MFP/MINECOFIN définissant les procédures et les dispositions particulières aux recrutements des personnels civils de l’État ».
Une menace qui a poussé les responsables de l’éducation nationale et du budget à tenir une séance de travail sur la situation « des sortants de ENI, ENS et ENSET ».
Le déficit des enseignants dans le secondaire et le primaire est l’un des points de revendications des partenaires sociaux de l’Education nationale. Ces derniers, pour mettre fin à cette situation, en plus de procéder à l’intégration des enseignants déjà formés à l’ENS et l’ENI, invitent le gouvernement à procéder au concours de l’ENS et de l’ENI cette année.
