A deux mois de la reprise de la Tropicale Amissa Bongo, après deux ans d’interruption liée à la COVID-19, le choix de la Fédération gabonaise de cyclisme (Fegacy) de ne sélectionner que les coureurs des provinces de l’Estuaire et du Haut Ogooué, sont boudés par les membres de cette discipline.
Entre le bureau fédéral de la petite reine et les patrons de clubs de coureurs, c’est la guerre au bazooka. A l’origine de cette situation qui pourrait avoir un impact à la prochaine Tropicale prévue pour janvier prochain: les choix de l’actuel président Nazaire Embinga.
En effet, dans le cadre de la préparation de la prochaine compétition, le bureau fédéral de la Fegacy n’a sélectionné que les coureurs des provinces de l’Estuaire et ceux du Haut Ogooué, qui ont été envoyés en mis ouvert en Espagne. Un choix qui est boudé par les coureurs et certains responsables. Ces derniers veulent connaître les raisons qui ont poussé le bureau fédéral à ne sélectionner que ces joueurs. Ce, d’autant plus qu’aucun d’entre eux n’a participé à aucune course. Sur quelle base le bureau fédéral a-t-il sélectionné ces coureurs ? Se demande-t-on dans le milieu de la petite reine.
« On ne peut pas comprendre qu’on fasse une sélection des coureurs sans une compétition domestique au départ. Les cyclistes appelés sont issus de la ligue du Haut-Ogooué et l’Estuaire. Que fait-on des coureurs de l’Ogooué maritime ? Nous interpellons le ministre des Sports, afin qu’il jette un œil sur le désordre qui s’organise au sein du cyclisme national et trouve des solutions ».
Outre, ce cas, plusieurs coureurs et même des anciens, fustigent l’inaction de la fédération gabonaise de cycliste quand il n’y pas de compétition. « Comment une discipline n’existe-t-elle qu’à la veille de la tropicale ? Ne craignons pas les mots, le cyclisme gabonais se meurt en majuscule avec la complicité des dirigeants actuels », a déploré Placide Bipaka, ancien international gabonais.
