Pour n’avoir pas respecté ses engagements vis-à-vis des entreprises qui ont investi dans la construction des sandwicheries modernes dans les établissements publics, l’Etat vient de ruiner plusieurs d’entre elles, allongeant ainsi la liste déjà longue des chômeurs.
Le ministère de l’Education Nationale, qui avait pris l’engagement d’accorder l’exclusivité de la vente des produits alimentaires (Sandwichs) dans les établissements scolaires à certaines entreprises, vient de se débiner en ne respectant pas ses engagements.
Ces entreprises qui ont investi de gros moyens sont aujourd’hui confrontées à une concurrence déloyale des vendeurs à la sauvette qui ont repris d’assaut les écoles et lycées du pays. Et ce, avec le consentement des chefs d’établissements qui, au passage, prélèvent une certaine côte part.
Ledit projet fait suite au constat fait à l’époque par le Pr Patrick Mouguiama Daouda et sa déléguée de l’époque, Camélia Ntoutoume, sur les conditions d’hygiène entourant les produits vendus aux apprenants. Un an plus tard, la déléguée devenue ministre, a revu ses exigences à la baisse.
Certains responsables de ces entreprises réunis en collectif soupçonneraient la ministre de laisser libre court aux chefs d’établissement qui prélèvent une quote-part aux vendeurs à la sauvette. « Il est inconcevable que ces vendeurs à la sauvette reviennent auprès des établissements pour une concurrence déloyale, alors que nous avons investi plusieurs millions dans la construction, en plus des produits alimentaires et le recrutement des employés. Nous avons affaire à un Etat criminel qui privilégie des pots de vin au détriment de la santé des enfants », témoigne effondrer un opérateur.
K.Dhorian