Fustigeant la baisse des salaires devenue régulière ces derniers mois et sans explications, le personnel de Trans-Urb, qui dénonce également de travailler dans de très mauvaises conditions, a manifesté sa colère tôt ce mardi 18 octobre, à la base technique d’Owendo.
La société de transport public Transport, a pour mission : le transport gratuit des élèves, ses problèmes financiers et techniques pourraient anéantir cette gratuité, du moins, si rien n’est fait par les pouvoirs publics.
Tôt, ce mardi 18 octobre, à sa base technique située au Pont Nomba, dans la commune d’Owendo, le personnel de Trans-urb a, à nouveau, manifesté. Banderole en mains, estampillant « nous revendiquons nos droits légaux », le personnel de Trans-urb dénonce une baisse de salaires devenue régulière ces derniers mois. « Quand vous arrivez à récupérer votre enveloppe, il y a toujours une baisse, sans explications », a fustigé un agent.
Outre la baisse de salaires, le personnel dit travailler dans de mauvaises conditions. Comme il dénonce aussi, une absence de couverture sociale. Ce n’est pas tout. Les agents fustigent également la qualité de leur contrat depuis le début des activités de l’entreprise. « Les difficultés que rencontrent les agents de Trans-Urb sont nombreuses. Le retard dans le paiement des salaires, les agents sont en CDD d’un ou de 3 mois et ce, depuis, la création de l’entreprise en 2020, le traitement des superviseurs envers les agents de Trans-Urb laisse à désirer et la sécurité des agents n’est pas prise en compte vu que bon nombre de chauffeurs ou de contrôleurs ont été agressés et on a même eu un cas de viol d’une des nôtres », a indiqué un agent.
Il faut dire que sur le terrain, cette action des agents de Trans-Urb a provoqué des incidents, ayant provoqué, ce matin, la marche forcée des élèves du lycée Technique Omar Bongo, vers leur établissement, situé à Owendo.
