Bâtiments délabrés, gestion des finances opaque, personnel d’encadrement abandonné avec des arriérés de salaires, voilà à quoi ressemble l’emblématique Institut Africain d’informatique.
Créé en 1971 par les Etats de l’Organisation Commune Africaine et Malgache (OCAM), avec pour but ; faire face à l’évolution technologique, l’Institut africaine d’informatique, École inter-états d’Enseignement Supérieur spécialisée en informatique, au Gabon, où l’école à également un campus, est devenu un véritable calvaire pour les enseignants et les étudiants étudiants.
Bâtiments délabrés, site envahi par les hautes, gestion opaque des finances de l’établissement, personnel enseignant abandonné à lui-même avec les arriérés de salaires. Depuis quelques jours, les enseignants de cet établissement sont en grève et réclament 28 mois de salaires impayés. Ces derniers réclament également l’organisation urgente d’un conseil d’administration.
Comme si cela ne suffisait pas, des individus se sont accaparé des espaces dans l’enceinte même de l’établissement. Preuve que rien ne va plus dans à l’Institut Africain d’informatique.
Malgré les multiples problèmes que connaît IAI et la relance des enseignants à organiser un conseil d’organisation, rien n’a été fait. Coté état gabonais, c’est silence radio. Bien qu’étant une école inter-état, le fonctionnement de l’IAI Gabon, concerne d’abord, en premier lieu, le gouvernement du pays d’accueil. Surtout que c’est le ministre de l’Economie et des finances qui assure la présidence du conseil d’administration. « Nous avons actuellement de profondes inquiétudes sur la pérennité même de l’institut », a souligné un enseignant il y a quelques mois.
