C’est ce vendredi 23 septembre qu’a débuté la grève de l’Union des syndicats des contrôleurs aériens, et ce, jusqu’au 25 du mois en cours. Une situation qui a déjà des conséquences sur les vols programmés dans les 17 pays membres de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar.
D’abord annoncée pour le 25 août dernier, la grève des aiguilleurs du ciel n’avait plus eu lieu, du fait de l’intervention du président Marcky Sall, dont le pays abrite le siège international de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar. L’actuel président en exercice de l’Union Africaine avait réussi à obtenir la suspension in extremis de la grève, pour donner une nouvelle chance au dialogue.
Mais depuis lors, les négociations n’ont pas abouti et l’Union des syndicats des contrôleurs aériens a décidé d’enclencher son mouvement de grève, à compter de ce vendredi 23 et ce, jusqu’au 25 septembre prochain.
Du côté des États membres (17) et de la direction, on a refusé de céder. Dans un communiqué, la direction de l’Asecna fait état d’une défense juridique. Elle juge illégitime l’existence de l’Usycaa, qu’elle qualifié d’ailleurs « d’organisation clandestine qui n’est reconnue par aucun État membre ».
Face à la grève jugée irrévocable par l’Usycaa, plusieurs pays ont décidé de réquisitionner des contrôleurs aériens, à l’exemple de la Côte-d’Ivoire, du Sénégal, entre autres.
Le Gabon, qui fait partie des 17 pays membres et dont la compagnie privée Afrijet a déjà annoncé des déprogrammations de ses vols, rien n’est dit sur le sujet.
Rappelons que les revendications des contrôleurs portent essentiellement sur des revalorisations des primes et des heures de nuit, ainsi que sur la résorption du sous-effectif.