La Fondation Ma Bannière, dirigée par la première dame Zita Oligui Nguema, a organisé le mardi 2 décembre une rencontre au siège de l’organisation à Akanda, au nord de Libreville, sur la problématique des violences faites aux enfants. Cet événement a rassemblé des acteurs clés, dont Dr. Najat Maalla M’jid, représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies, ainsi que plusieurs entités engagées dans la protection de l’enfance.
Dans un contexte où les droits des enfants au Gabon sont souvent négligés, le gouvernement, les organisations de protection de l’enfance et l’UNICEF intensifient leurs efforts pour lutter contre ce fléau. Lors de cette rencontre, les participants, comprenant des ONG, des autorités judiciaires et des représentants du gouvernement, ont partagé leurs analyses sur la situation des violences envers les enfants dans le pays, tout en cherchant des solutions pour y remédier.

Oligui Nguema a réaffirmé l’engagement de sa fondation dans la protection des enfants et la lutte contre les violences qui leur sont infligées. Elle a mis en lumière les initiatives déjà mises en place par sa structure, soulignant l’importance de chaque action entreprise. « Nous faisons simplement notre part, avec la conviction que chaque initiative compte »a-t-elle déclaré, témoignant de sa détermination à faire avancer cette cause essentielle.
Pour le Dr Najat Maalla M’jid la protection des enfants ne doit pas être « considérée comme une responsabilité exclusive des éducateurs ou des associations », mais aussi l’ensemble de l’administration

territoriale. La diplomate a insisté sur l’importance de la reddition des comptes pour garantir l’efficacité de ces efforts. En tant que représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies, elle a également plaidé pour un investissement global dans la protection des enfants, en mettant l’accent sur leur inclusion dans toutes les décisions qui les concernent.
Lors de cette réunion, chaque secteur a présenté son rôle dans la protection des enfants. Les associations et ONG offrent un cadre de soutien et d’accompagnement, tandis que les services judiciaires, la force publique et les magistrats établissent un cadre légal destiné à sanctionner les auteurs d’infractions. Cette collaboration est essentielle

pour créer un environnement sûr et protecteur pour les enfants.
Parmi les initiatives proposées pour renforcer cette lutte, on trouve la création de brigades pour enfants, l’amélioration du système de signalement avec un numéro vert, et l’instauration d’une police scolaire dans tous les établissements, qu’ils soient publics ou privés.
Les participants ont convenu que la prison ne devrait pas être un lieu pour les enfants, mais plutôt un centre d’accueil où ils peuvent acquérir des compétences. Tout comme, ils ont signalé, qu’il est également crucial d’augmenter la présence d’assistants sociaux dans les écoles. L’objectif est de transformer ces efforts en une protection concrète pour chaque enfant.

