Le projet Dzela, lancé à Libreville, vise à introduire des taxis électriques tout en réduisant les émissions de carbone d’ici 2030. Pour avancer vers la phase opérationnelle, une convention a été signée entre l’ANPI, la BCEG et Ibrahima Diawara, le promoteur du projet. Cette phase pilote inclura 50 véhicules et mettra également l’accent sur la création d’entreprises individuelles et le suivi social des participants. La convention récemment établie entre l’ANPI, la BCEG et Ibrahima Diawara est entièrement dédiée à la jeunesse.
Elle prévoit, entre autres, la création d’entreprises individuelles, un financement sur 48 mois et un encadrement social. Ce projet a pour objectif d’impliquer les jeunes dans l’entrepreneuriat à travers l’initiative des taxis électriques. Selon Ghislain Moandza Mboma, directeur général de l’ANPI, les jeunes intéressés « doivent soumettre une pièce d’identité, leur permis de conduire et un dossier à l’Agence nationale de promotion des investissements. Deux étapes de validation suivront : la première vérifiera la conformité du permis avec le ministère des Transports, tandis que la seconde consistera en des tests de conduite ».
Une fois ces conditions remplies, les jeunes pourront créer leur entreprise individuelle et ouvrir un compte à la BCEG, devenant ainsi des entrepreneurs à part entière, a-t-il précisé. .
Daisy-Helen Eyang Ntoutoume, directrice générale de la BCEG, a annoncé que dans le cadre « d’un programme de crédit préalablement établi, le financement des véhicules se fera par un virement direct au fournisseur ». Ces véhicules seront remboursés sur une période de 48 mois. Les bénéficiaires de ce programme bénéficieront d’une couverture sociale obligatoire, incluant la CNAMGS et la CNSS, ainsi que d’un plan d’épargne logement, contribuant à la création d’un patrimoine durable. Un mécanisme de recouvrement automatisé et sécurisé sera également mis en place pour garantir la viabilité financière du projet, tout en assurant la transparence et la traçabilité des flux financiers.
Le projet Dzela, également connu sous le nom de projet Taxi vert, prévoit l’introduction de 500 taxis, dont 50 seront déployés lors de cette phase pilote à Libreville. Ce projet s’étendra à d’autres destinations du pays en fonction des résultats obtenus et de son impact sur l’emploi, l’environnement et l’économie locale.
