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Gabon : Communiqué final du Conseil des ministres du 29 décembre 2025

Sous la Très Haute Présidence de Son Excellence Brice Clotaire  OLIGUI NGUEMA, Président de la République, Chef de l’État, Chef du  Gouvernement, le Conseil des Ministres s’est réuni le lundi 29  décembre 2025, à 12 heures, au Palais de la Présidence de la  République. 

Le Conseil des Ministres a ouvert ses travaux par un hommage appuyé  rendu au Président de la République, saluant son engagement constant  au service de l’État, tant sur le plan national qu’international au cours de  cette année 2025 qui s’achève.

Sur le plan national, le Conseil s’est félicité, sous l’impulsion du Chef de  l’État, du rétablissement effectif de la légalité constitutionnelle,  matérialisé par la conduite ordonnée et maîtrisée du processus de fin de  la Transition. Celle-ci a été consacrée par l’élection présidentielle du 12  avril 2025, suivie de l’organisation des élections législatives et locales  des 27 septembre et 11 octobre 2025, ayant conduit à l’installation, en  novembre, de la quatorzième législature de l’Assemblée nationale et, en  décembre, de la sixième législature du Sénat, ainsi que, ce jour, à la  prestation de serment des neuf (9) juges constitutionnels.

Ces échéances institutionnelles majeures ont confirmé le retour durable  de la sérénité dans le paysage politique national et marqué l’entrée du  pays dans une nouvelle phase de recomposition démocratique et  institutionnelle.

Dans ce contexte, le Conseil a relevé l’importance déterminante des  réformes engagées en matière d’encadrement de la vie politique,  notamment celles visant à moderniser le cadre juridique applicable aux  partis politiques, afin d’en renforcer la représentativité, la transparence  et la responsabilité. Ces orientations constituent des conditions  essentielles à la consolidation de la démocratie, au bon fonctionnement  des institutions et à la stabilité durable de l’État.

Sur le plan économique, le Conseil a salué les orientations structurantes  arrêtées depuis la mise en place des Institutions issues de la Transition,  ainsi que la volonté clairement affirmée de l’État de se réapproprier les  leviers stratégiques de l’économie nationale, en plaçant  l’industrialisation au cœur de la stratégie de diversification économique,  de création d’emplois durables et de réduction de la précarité.

Sur le plan international, le Conseil a salué le net regain de visibilité et  de crédibilité diplomatique du Gabon, consacré par la levée des  mesures de suspension et la réintégration officielle du pays au sein de  l’Union africaine (UA), intervenue le 30 avril 2025. Cette évolution  majeure a marqué le plein retour du Gabon dans le concert des nations

africaines et internationales, sous le leadership du Président de la  République.

Le Conseil a relevé que cette dynamique s’est accompagnée d’une  activité diplomatique soutenue du Chef de l’État sur la scène  internationale, caractérisée par une intensification des échanges de haut  niveau et le renforcement des partenariats bilatéraux et multilatéraux,  dans une logique de coopération mutuellement avantageuse. Elle s’est  illustrée, entre autres, par la participation du Président de la République

à un sommet aux États-Unis d’Amérique, à l’invitation de son  homologue américain, le 9 juillet 2025, ainsi que par plusieurs  séquences diplomatiques structurantes avec des partenaires  stratégiques, au premier rang desquels la France, marquée par la visite  d’État du Président Emmanuel Macron à Libreville les 23 et 24  novembre 2025.

Le Conseil a, enfin, souligné l’attention constante portée par le  Président de la République aux enjeux universels engageant la dignité  humaine, la paix et le dialogue entre les peuples, notamment à travers la  rencontre avec le Saint-Père au Vatican, le 30 octobre 2025, traduisant  l’inscription de l’action diplomatique du Gabon dans une vision  humaniste et spirituelle des relations internationales.

À la suite de cet hommage, le Président de la République a tenu à  exprimer sa reconnaissance à l’ensemble des membres du  Gouvernement nommé le 5 mai 2025, ainsi qu’aux ministres assurant les intérims consécutifs aux démissions intervenues conformément aux  dispositions constitutionnelles, à la suite de l’élection de plusieurs  membres du Gouvernement à l’Assemblée nationale et au Sénat,  le 14 novembre et 16 décembre 2025. Le Chef de l’État a salué le  travail accompli et la contribution déterminante de cette équipe  gouvernementale à la mise en œuvre de la première séquence du  mandat que lui a confié le Peuple gabonais, dans ce contexte exigeant  marqué par la fin de la Transition et la préparation d’un nouveau cycle  institutionnel.

Le Président de la République a souligné que cette phase charnière de  l’action publique a été conduite avec engagement, disponibilité et sens  élevé de l’État, et a tenu à rendre hommage à l’esprit de responsabilité  dont ont fait preuve les membres du Gouvernement sortant dans  l’accomplissement de leurs missions.

Dans la même veine, le Chef de l’État a indiqué que la formation d’un  nouveau Gouvernement interviendra dans les tout prochains jours. À cet  effet, il a invité les membres du Gouvernement sortant, y compris ceux

ayant assuré les fonctions par intérim, à veiller, avec rigueur, méthode et  professionnalisme, à l’organisation d’un transfert fluide, ordonné et  exhaustif des charges au profit des ministres entrants. Ce passage de  relais devra s’opérer dans le strict respect des valeurs républicaines, du  principe de continuité de l’État, ainsi que des exigences de loyauté, de  discrétion et de responsabilité inhérentes à l’exercice des fonctions  gouvernementales.

Revenant sur la prestation de notre équipe nationale, engagée en Coupe  d’Afrique des Nations au Maroc, le Chef de l’État a relevé, pour le  regretter, que cette situation met en évidence deux problématiques  majeures qui traduisent, en réalité, des manquements structurels  persistants : l’absence de méthode et la dispersion des ressources. Il a  en outre souligné qu’à ces insuffisances s’ajoute une érosion  préoccupante de la fibre patriotique dans la gestion de la chose sportive  dans notre pays.

Soutenant cette analyse, le Conseil a unanimement reconnu que le  football ne saurait être réduit à un simple divertissement. Il constitue une  composante essentielle de l’âme nationale et un vecteur puissant de  cohésion et de fierté collective. Lorsqu’il vacille, c’est une part de  l’identité nationale qui s’en trouve fragilisée.

C’est au regard de ces constats que le Président de la République a  indiqué que, le moment venu, il prendra et annoncera des décisions  fortes et structurantes, destinées à mettre un terme aux errements  observés et à rétablir durablement la rigueur, la responsabilité et  l’ambition dans la gouvernance du sport national.

Sur un tout autre plan, le Président de la République a procédé à deux  annonces majeures pour l’année qui s’ouvre.

La première concerne l’instruction donnée au Ministre de la Justice,  Garde des Sceaux, de procéder à un recensement exhaustif des  personnes condamnées dans le cadre du conflit homme-faune. Cette  situation appelle une réponse exceptionnelle de l’État, destinée à  concilier l’impératif de protection de la biodiversité avec la prise en  compte des réalités sociales, humaines et économiques vécues par les  populations concernées. Le Président de la République a précisé que  cette réflexion, appelée à déboucher sur des décisions fortes, devra  s’inscrire dans une démarche empreinte d’humanité, de justice et  d’équité, tenant compte des situations de vulnérabilité extrême  auxquelles sont confrontées certaines communautés.

La seconde annonce porte sur le lancement, en urgence, d’une réflexion  approfondie visant à renforcer le dispositif répressif pénal à l’encontre

des personnes impliquées dans le phénomène aussi dramatique  qu’intolérable des crimes de sang. Le Chef de l’État a souligné qu’il est  impératif de protéger les populations contre ces actes odieux et de  garantir que l’autorité de l’État s’exerce avec la plus grande fermeté  face à ces atteintes graves à la vie humaine et à la dignité.

PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES Le Conseil des Ministres a délibéré sur les Affaires suivantes :

MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES, DE LA DETTE ET  DES PARTICIPATIONS, CHARGE DE LA LUTTE CONTRE LA VIE  CHERE 

– Projet d’ordonnance portant statut particulier des personnels du Corps  paramilitaire des Douanes

Ce projet d’ordonnance consacre la reconnaissance pleine et entière de  la Douane en tant que Corps paramilitaire, composante des Forces de  Sécurité et acteur stratégique de la mobilisation des recettes publiques.  Il définit les missions, l’organisation, la hiérarchie, les conditions d’accès  à la carrière, les droits et obligations des personnels, ainsi que les règles  applicables en matière de discipline, de formation, d’avancement et de  protection sociale.

L’adoption de cette ordonnance vise à renforcer l’efficacité  opérationnelle, la discipline et la professionnalisation du Corps  paramilitaire des Douanes, à améliorer la gestion de ses ressources  humaines et à consolider son rôle dans la lutte contre la fraude, la  contrebande et les trafics illicites, au service de la souveraineté

économique et sécuritaire de l’État.

– Projet de décret portant attributions, organisation et fonctionnement du  Corps paramilitaire des Douanes.

Ce projet de texte consacre la Douane comme une composante à part  entière des Forces de Sécurité, placée sous l’autorité du Président de la  République, Chef suprême des Forces de Défense et de Sécurité, et  organisée autour d’une Direction générale dotée d’une autonomie  administrative et financière. Il précise les missions stratégiques du  Corps paramilitaire des Douanes, notamment la mise en œuvre de la

politique douanière nationale, la mobilisation des recettes publiques, la  protection de l’espace économique national, ainsi que la lutte contre la  fraude, les trafics illicites, le blanchiment des capitaux et le financement  du terrorisme.

Le décret définit également l’architecture organisationnelle du Corps  paramilitaire des Douanes, ses structures centrales, territoriales et  spécialisées, ainsi que les modalités de coordination avec les autres  administrations et les Forces de Défense et de Sécurité.

L’adoption de ce texte vise à renforcer l’efficacité opérationnelle, la  discipline et la modernisation de l’administration douanière, afin de  consolider la souveraineté économique et sécuritaire de l’État.

MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE 

– Projet de décret modifiant certaines dispositions de l’annexe II de l’article 6  du décret n416/PR/MFPRA/ MBCP du 20 août 2015 fixant le régime de  rémunération des personnels des Forces de Défense, des Forces de  Sécurité, du Corps autonome paramilitaire de la Sécurité Pénitentiaire et  portant reclassement

Ce projet de décret vise à mieux valoriser l’expérience, les  responsabilités et les contraintes opérationnelles propres aux fonctions  exercées au plus haut niveau de la hiérarchie militaire.

Il prévoit notamment le relèvement de l’indice de bonification applicable  aux officiers généraux de brigade, contribuant ainsi à l’amélioration de  leurs conditions de rémunération et de leur pouvoir d’achat.

– Projet de décret fixant les modalités d’allocation de l’Indemnité de  Représentation aux Attachés de Défense

Ce projet de texte vise à adapter le niveau de cette indemnité aux  conditions de vie dans les pays d’accréditation, afin de permettre aux  Attachés de Défense de faire face à leurs charges courantes à  l’étranger.

Il prend en compte les responsabilités spécifiques liées à la  représentation de la Défense nationale, le niveau d’expertise requis ainsi  que les contraintes opérationnelles propres à l’exercice de ces  fonctions, contribuant ainsi à l’amélioration de leurs conditions  matérielles.

MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE ET DE LA  DECENTRALISATION 

– Projet d’ordonnance portant règlement des jeux de divertissement,  d’argent et de hasard en République Gabonaise ;

– Projet d’ordonnance portant création, attributions et organisation de la  Gabonaise des jeux ;

– Projet de décret portant approbation des statuts de la Gabonaise des  jeux ;

– Projet de statuts de la Gabonaise des jeux (GDJ)

– Projet de décret portant approbation du cahier des charges d’exploitation  des jeux de loterie et de pronostics ;

– Projet de cahier des charges de la Gabonaise des jeux (GDJ).

Ces projets de textes relatifs à la réglementation des jeux de  divertissement, d’argent et de hasard en République gabonaise, ont été  pris en application des articles 94 et 99 de la Constitution.  Ils portent notamment sur le nouveau cadre juridique des jeux, la  création, l’organisation et le fonctionnement de la Gabonaise des Jeux  (GDJ), l’approbation de ses statuts, ainsi que la définition des cahiers  des charges applicables aux activités de loterie et de pronostics. L’ensemble de ces dispositions vise à doter l’État d’un dispositif  moderne, cohérent et transparent de régulation du secteur des jeux de  hasard, à renforcer la protection des populations, à garantir l’intégrité et  la traçabilité des opérations, ainsi qu’à assurer une meilleure  mobilisation des ressources publiques destinées au financement des  priorités nationales.

Cette réforme consacre le renforcement du monopole de l’État dans le  secteur des jeux de hasard et entraîne, en conséquence, l’abrogation du  cadre institutionnel antérieur, notamment la Commission supérieure des  jeux de hasard et son Secrétariat technique, au profit d’une  gouvernance unifiée et souveraine du secteur.

MINISTERE DES EAUX ET FORETS, CHARGE DU CONFLIT  HOMME-FAUNE 

– Projet d’ordonnance portant statut particulier des personnels du Corps  paramilitaire des Eaux et Forêts

Ce projet d’ordonnance s’inscrit dans le cadre des réformes visant à  moderniser l’appareil sécuritaire de l’État et à rationaliser l’organisation

des forces paramilitaires. Il a pour objet de doter les personnels du  Corps paramilitaire des Eaux et Forêts d’un statut adapté à la nature  sécuritaire de leurs missions, exercées dans des contextes  opérationnels exigeants, notamment en matière de lutte contre la  criminalité forestière, faunique et hydrique.

Le projet d’ordonnance reconnaît pleinement le rôle de ces personnels  dans le dispositif national de sécurité environnementale, renforce leur  capacité opérationnelle et améliore la gestion des ressources humaines,  tout en garantissant une protection socio-professionnelle conforme aux  contraintes et aux risques inhérents à leurs missions.

Il vise également à combler certaines insuffisances juridiques  constatées dans l’application du Code forestier et à assurer une  meilleure articulation entre les compétences techniques de  l’administration forestière et les exigences opérationnelles des Forces  de Défense et de Sécurité, notamment en matière de surveillance, de  contrôle et de lutte contre l’exploitation illégale des ressources  naturelles.

Le texte prévoit, en outre, des dispositions spécifiques permettant de  traiter certaines situations administratives, notamment celles relatives  aux agents non permanents de l’État et aux personnels de l’Agence  nationale des parcs nationaux, en particulier les écogardes, à travers  des mécanismes d’intégration encadrés et des parcours de formation  adaptés.

Structuré en six titres, le projet d’ordonnance fixe les règles générales,  organiques et statutaires applicables aux personnels paramilitaires de  carrière et aux agents non permanents, ainsi que les dispositions  communes, diverses et finales.

L’adoption de ce statut particulier constitue une avancée majeure dans  la professionnalisation du Corps paramilitaire des Eaux et Forêts et  contribuera au renforcement de l’action de l’État en matière de  protection des ressources forestières, fauniques et hydriques, dans le  respect des impératifs de sécurité, de durabilité et de préservation du  patrimoine naturel national.

– Projet de décret portant attributions et organisation du Corps autonome  Paramilitaire des Eaux et Forets

Ce projet de texte s’inscrit dans le cadre du renforcement du dispositif  national de sécurité environnementale et vise à doter le Corps  paramilitaire des Eaux et Forêts d’une organisation adaptée à la nature  sécuritaire de ses missions, exercées notamment dans des zones à

forte contrainte opérationnelle, conformément aux dispositions du  Code forestier.

Le projet de décret organise le Corps paramilitaire des Eaux et Forêts  autour d’un Commandement en chef et de plusieurs états-majors  spécialisés, chargés notamment de la gestion de la filière forêt-bois, de  la protection de la biodiversité et des eaux, des investigations  judiciaires et des interventions, ainsi que de la gestion des parcs  nationaux et du génie forestier.

Cette réforme vise à renforcer la coordination des missions  opérationnelles, la discipline et l’efficacité du Corps paramilitaire des  Eaux et Forêts, afin de mieux faire face aux enjeux liés au conflit  homme–faune, à l’exploitation illégale des ressources forestières et à la  préservation de la biodiversité.

– Projet de décret portant modification de certaines dispositions du décret  n°0291/PR/MEF du 18 février 2011 portant attributions et organisation du Ministère  des Eaux et Forêts.

Ce projet de texte s’inscrit dans le prolongement de l’ordonnance  n°004/PR/2025 du 18 août 2025 ayant érigé l’administration des Eaux et  Forêts en Corps autonome paramilitaire, et vise à adapter l’organisation  du ministère de tutelle aux nouvelles responsabilités sécuritaires qui en  découlent, tout en préservant ses missions techniques et  environnementales.

Le projet de décret procède à une refonte de l’architecture  institutionnelle du ministère, articulée autour du Cabinet du Ministre, du  Secrétariat général, du Corps autonome paramilitaire des Eaux et  Forêts, des directions générales, des organismes sous tutelle et de  l’Inspection générale des services, afin de renforcer la cohérence de  l’action administrative et opérationnelle.

Cette réforme vise à moderniser la gouvernance du ministère, à  améliorer la coordination entre les structures civiles et paramilitaires et à  doter l’administration forestière d’un cadre organisationnel clair,  fonctionnel et adapté aux enjeux actuels, notamment la lutte contre  l’exploitation illégale des ressources forestières, le braconnage, le conflit  homme–faune et la préservation de la biodiversité.

MINISTERE DES MINES ET DES RESSOURCES GEOLOGIQUES 

– Projet de décret portant obligation de poinçonnage des bijoux destinés à  l’importation et à l’exportation

Pris en application des dispositions pertinentes de la loi n°037/2018 du  11 juin 2019 portant réglementation du secteur minier, ce texte vise à  combler un vide juridique en instaurant un dispositif harmonisé de  contrôle, de certification et de traçabilité des métaux précieux,  conforme aux pratiques internationales.

Il subordonne l’importation et l’exportation des bijoux en métaux  précieux au respect d’exigences de traçabilité, d’authenticité et de  provenance légale, attestées par un poinçon officiel ou par des  documents reconnus par l’administration compétente.

– Projet de décret portant reconnaissance de la pierre de Mbigou en  indication géographique

Cette reconnaissance nationale concerne une pierre naturelle extraite  exclusivement dans les localités de Kango, Lambaréné et Mbigou, et  utilisée notamment dans la sculpture et les productions culturelles. Elle  vise à renforcer la protection juridique de ce produit du terroir, à  structurer sa valorisation économique et à contribuer à la promotion du  patrimoine culturel et artisanal gabonais.

Fin.

 

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